Géoséminaire « La géomatique dépassée par ses usages : quelles bonnes pratiques pour demain ? »

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Les étudiants du Mastère Spécialisé SILAT – Systèmes d’Informations Localisés pour L’aménagement des Territoires – d’AgroParisTech à Montpellier ont le plaisir de vous adresser l’appel à communication suivant pour le Géoséminaire 2018 :  

« La géomatique dépassée par ses usages : quelles bonnes pratiques pour demain ? »  

 Le Géoséminaire aura lieu le 6 mars 2018 à l’Hôtel de la Métropole de Montpellier. Il a pour vocation de rassembler chercheurs, professionnels et utilisateurs d’outils géomatiques, afin de discuter les dernières avancées techniques et problématiques du domaine.  

La géomatique dépassée par ses usages : Quelles bonnes pratiques pour demain ?

La géomatique a changé. Au-delà des évolutions techniques qui en ont fait exploser les applications et repoussé les limites, les outils la définissant se sont diffusés et ne sont plus restreints aux experts ou aux passionnés. La montée en puissance de l’informatique semble rendre possible l’intégration d’une infinité de données multi sources, tandis que l’information géolocalisée devient omniprésente. L’ampleur prise par l’initiative Open Street Map en particulier, et les cartographies participatives et contributives en général témoignent de l’intérêt du grand public en général pour la géomatique. L’importance prise par ces outils se mesure aussi à leurs nouvelles applications, par exemple dans les domaines et judiciaires.

Mais bien que les biais et limites de la carte soient aujourd’hui plus connus, l’utilisation d’outils techniques implique des chaînes de traitement complexes qui exposent à différents types d’erreurs. Or, outils et analyses complexes sont aujourd’hui accessibles à des personnes qui n’ont pas la formation suffisante pour les utiliser ou en interpréter les résultats. Cela peut amener à des mauvais usages plus ou moins volontaires des SIGs, ou à leur application systématique et sans discernement à des thématiques où ils ne sont pas nécessaires.

Le constat de cette situation mène à proposer plusieurs axes de réponse. La question des marges d’erreur reste problématique. Encore difficilement quantifiable, on peut se demander dans quelle mesure elle peut et doit être communiquée. Ce point précis s’inscrit dans une préoccupation plus générale pour assurer une véritable démarche qualité en Géomatique. Elle peut passer par l’établissement de chartes, de normes ou de règles de traçabilité des données et méthodes au sein de la communauté, et par une meilleure communication et éducation auprès du grand public.

L’enjeu du Géoséminaire 2018 sera d’apporter un regard critique sur ces évolutions, de mettre en question les applications nouvelles de la Géomatique et de proposer des bonnes pratiques du géomaticien expert et du chef de projet géomatique qui sont les garants de la légitimité des SIG.