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Le Nord – Pas-de-Calais sans dessus dessous

| 15 janvier 2015 | 0 commentaire

Catégorie: A l'actu, Environnement, IDG/IDS, Institutions, Open Data, Utilisateurs

Pour sa quatrième journée régionale de la géomatique, organisée le 9 décembre 2014 à Lille, la PPIGE avait choisi de partir d’une présentation du projet de troisième révolution industrielle. L’occasion de s’interroger sur la façon dont la géomatique peut s’inscrire dans les grands programmes politiques, même à la veille d’un changement de frontières régionales.

Véritable master plan élaboré en collaboration avec Jeremy Rifkin, la troisième révolution industrielle vise à orienter le développement économique de la région Nord – Pas-de-Calais dans une perspective de développement durable. Favoriser les énergies renouvelables et mieux les stocker, les bâtiments producteurs d’énergie ainsi que les mobilités douces ne pourra se faire sans une connaissance fine du territoire. La PPIGE et tous les acteurs de la géomatique en région entendent bien s’inscrire dans cette dynamique politique. Grâce aux actions menées depuis vingt ans, la région dispose d’un catalogue étendu de données qui peut être mobilisé pour produire différents indicateurs ainsi que des représentations en 3D au fort pouvoir communicant. La PPIGE peut également apporter ses compétences dans la fabrication de nouvelles couches de données et analyses, comme sur le potentiel photovoltaïque. Mais les problématiques énergétiques impliquent également de disposer de données sur les réseaux, à différentes échelles. Sur ce point, le chantier est encore largement en cours et la présentation des travaux sur le référentiel à très grande échelle a bien montré la nécessité d’une collaboration plus étroite avec les gestionnaires de réseaux. Un dossier à suivre…

 Pour développer les circulations douces, les données sur le trafic en temps réel sont essentielles, tant pour identifier les zones à aménager que pour informer les habitants. Nicolas Loock de la métropole lilloise a montré comment les données issues des nombreux capteurs in situ pouvaient être mobilisées.

Pour développer les circulations douces, les données sur le trafic en temps réel sont essentielles, tant pour identifier les zones à aménager que pour informer les habitants. Nicolas Loock de la métropole lilloise a montré comment les données issues des nombreux capteurs in situ pouvaient être mobilisées.

 

 

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