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Quand Google renonce, Planet se renforce

| 20 février 2017 | 0 commentaire

Catégorie: A l'actu, Entreprises, Imagerie, Marché, Matériel/GPS, Satellite/Spatial

C’est l’heure du ménage chez Google qui se débarrasse officiellement de quelques projets peu rentables. Parmi eux, Titan, le programme de drones haute altitude à énergie solaire ainsi que Terra Bella et ses satellites très haute résolution. Une activité récupérée par Planet, qui complète ainsi sa constellation de micro-satellites.

Les satellites de Terra Bella passent sous le contrôle de Planet, qui dispose déjà d’une flotte opérationnelle de 30 microsatellites et a racheté la constellation RadipEye.

Rétropédalage chez Google qui renonce à disposer de sa propre constellation de satellites pour alimenter son service de cartographie. Début février, Alphabet, la maison mère de Google a ainsi officiellement vendu à Planet les activités de Terra Bella, nouveau nom de Skybox Imagine acheté 500 millions de dollars en 2014.

Planet gagne ainsi une position renforcée sur le marché des nouveaux acteurs du satellitaire. L’entreprise créée il y six ans à San Francisco par deux anciens de la Nasa, misait au départ sur une constellation de deux cents microsatellites (de la taille d’une boîte à chaussure) pour proposer des images quotidiennes à haute résolution (3 à 5 mètres) en tout point de la planète. Après le rachat de Blackbridge en 2015, elle avait déjà récupéré la constellation opérationnelle RapidEye. L’intégration de la constellation Terra Bella, qui comprend sept satellites (de la taille d’un frigo), capables d’enregistrer des images très haute résolution (90 cm) et des flux vidéo, devrait lui permettre de proposer un service plus complet. Dans le cadre de la transaction, Google (également client d’Airbus DS et de DigitalGlobe) continuera à s’alimenter en images auprès de Planet, notamment pour la détection de changement. L’entreprise de San Francisco ne va pas freiner pour autant son propre planning de lancements, avec quelque 88 microsatellites prêts à partir fin février.

Ce rapprochement ne sera sans doute pas le dernier dans le marché bouillonnant de l’observation de la Terre. DigitalGlobe, par exemple, n’a certainement pas dit son dernier mot. Quant à Google, il a acquis une expertise de premier choix dans le domaine satellitaire, et confirme son ancrage sur l’analyse de données.

 

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