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Sentinelles low tech

| 15 décembre 2016 | 0 commentaire

Catégorie: Décalagéo, Environnement, Matériel/GPS, Recherche

En ces périodes de fêtes plus high-tech que jamais, il n’est pas inutile de rappeler que les techniques les plus rudimentaires peuvent avoir les faveurs des scientifiques. Remontons le temps jusqu’en 1992, quand un conteneur contenant trente mille canards, tortues, castors et autres jouets de bain en plastique s’éventre en plein Pacifique nord. Pendant des mois et des années, lesdits jouets sont retrouvés un peu partout sur les côtes, pas forcément les plus proches, montrant à la fois leur capacité de résistance et la complexité des courants marins. En 2009, la NASA s’inspire de la mésaventure et balance une centaine de canards en plastique dans le glacier Jakobshavn au Groenland, espérant ainsi mesurer la vitesse de circulation de l’eau à l’intérieur du glacier. Aujourd’hui, ce sont les scientifiques de Nouvelle-Écosse qui s’y mettent. Ils ont décidé d’utiliser de bonnes vieilles citrouilles pour mesurer les courants marins à Grand Passage, à l’amont d’un projet d’hydroliennes. Des drones seront mobilisés pour suivre l’évolution de ces sentinelles. Résistantes, aussi faciles à suivre que des canards jaunes, les cucurbitacées ont un avantage majeur : elles sont également biodégradables.

PS : Malheureusement, la NASA n’a jamais récupéré ses canards en plastique, comme vous l’apprendrez en suivant les conférences de Frédéric Ferrer.

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