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StratoMaps : géocodage inversé sous OSM

Catégorie: A l'actu, Données, Logiciels, Mobilité, Open Data, Réseaux/Transports

Par Sukran Dal

Doté d’une solide expérience sur les services de géolocalisation, Yvan Montalieu s’est attelé aux fonctionnalités clés des assistants de navigation sous OpenStreetMap. Depuis bientôt deux ans, il développe StratoMaps, une plateforme permettant de faire du géocodage inversé et du « map matching ». Retour sur sa présentation lors de SOTM France à Avignon.

Il suffit d’une microseconde de décalage entre votre récepteur GPS et le satellite pour entraîner une erreur de 300 mètres. C’est pourquoi les assistants de navigation ne se contentent pas de récupérer les signaux, qui passeraient leur temps à sauter d’une position à l’autre. Pour proposer un guidage fluide, il faut assurer le recalage avec la carte.

Profiter des tags OSM

Un géocodeur inversé classique prend en entrée une latitude/longitude voire un rayon pour retourner une adresse. Celui de StratoMaps s’appuie sur les attributs tel que le type de voie à trouver (pour voiture, cycliste, piéton,…), la direction de déplacement pour lever les ambiguïtés dans le cas d’intersections complexes, la vitesse… L’utilisateur peut également fournir des traces GPS (GPX) et l’API fait alors la correspondance (map matching) avec la cartographie OSM.

StratoMap : Les critères entrés « cherche une voie piétonne, dans un rayon de 50 mètres, à partir du POIs de départ (marqueur vert). »
La solution donnée est le point le plus proche affiché par un marqueur rouge. Les tags d’OSM sont mentionnés dans une fenêtre de l’interface.

Le framework StratoMaps utilise Elastic Search pour sa très bonne gestion des requêtes spatiales et son excellente performance. Pour l’envoi des requêtes, l’API REST est développée avec le framework Dropwizard pour sa rapidité de traitement. Le batch du géocodeur inversé permet de charger jusqu’à 10 000 positions. Pour l’instant, le serveur permet d’effectuer des recalages de positions sur une dizaine de grandes villes dans le monde, dont Paris, Bordeaux et Monaco. Pour étendre la couverture OSM, il suffit d’en faire la demande via le formulaire de contact.

Le projet est actuellement porté par deux développeurs, mais Yvan Montalieu et son collègue recherchent des partenaires pour développer au plus tôt de nouvelles fonctionnalités.

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