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Triple salto avant pour Business Geografic

| 18 décembre 2017

Catégorie: Cadastre, Cartographie, Entreprises, Logiciels, Mobilité, Reportages, Réseaux/Transports, Secteur public, Utilisateurs, WebMapping

852 mots, environ 4 mn de lecture

Construire en deux ans une nouvelle gamme à partir des savoir-faire hérités de trois entreprises différentes ? Il semble bien que Business Geografic ait réussi son pari quand d’autres ont toujours l’air d’être à la peine. Les murmures d’admiration des utilisateurs et partenaires réunis mi-décembre à Villeurbanne le prouvent.

    « Ce n’était pas un projet industriel simple » insiste Amaël Grivel, le PDG de CIRIL Group, en introduction du club utilisateur GEO, qui s’est tenu les 14 et 15 décembre derniers à Villeurbanne, au siège même de l’entreprise familiale. Car ce ne sont pas deux mais trois gammes (AIGLE, DYNMAP, I2G) qu’il a fallu réunir pour construire GEO et un environnement au moins de même niveau fonctionnel. Alors il a fallu pousser les murs et recruter, faire monter la mayonnaise de la collaboration en ne positionnant aucune solution au-dessus des autres, et mettre la pression pour ne pas perdre le bénéfice de la dynamique induite par la création du groupe. Le résultat est là et « près de 60 % des clients ont déjà migré sous GEO » se félicite en aparté Amaël Grivel.

Pousser les murs, collaborer, se mettre la pression ? Les équipes de Business Geografic savent faire, elles qui avaient pris le pari d’accueillir les deux cents participants au club utilisateur GEO dans les locaux mêmes de l’entreprise. Installer et désinstaller une salle de repas en quelques minutes ? Il fallait oser. Bravo !

Pousser les murs, collaborer, se mettre la pression ? Les équipes de Business Geografic savent faire, elles qui avaient pris le pari d’accueillir les deux cents participants au club utilisateur GEO dans les locaux mêmes de l’entreprise. Installer et désinstaller une salle de repas en quelques minutes ? Il fallait oser. Bravo !

Un générateur renouvelé

Le générateur reste au cœur de l’offre GEO. En associant données, cartes, fonctions et applications, les utilisateurs peuvent créer autant d’interfaces qu’ils le souhaitent, sans écrire une ligne de code. Avec le nouveau moteur GEO, chaque ressource (une table, une fiche attributaire, une fonction) peut être partagée et exploitée ailleurs. Ainsi, une fonction de recherche cadastrale pourra être activée par simple glisser-déposer dans une application de gestion de réseau.

GEO : des outils de saisie à portée de souris

GEO : des outils de saisie à portée de souris

La prise en compte du contexte est certainement l’un des axes forts du nouveau GEO. Seules les informations nécessaires à une requête sont présentées (par exemple, les catégories d’occupation du sol de la commune sur laquelle viennent d’être effectuées une sélection et non toutes celles de la couche interrogée). Les outils de saisie s’adaptent aux objets en cours de numérisation ou de mise à jour, s’accrochent aux couches affichées, tout en assurant une bonne cohérence topologique.

Des outils contextuels dans GEO

Des outils contextuels dans GEO

Sur le terrain

Attendu depuis un an, GEO Mobilité fonctionne comme un module adaptable à n’importe quelle application. Une fois sélectionné, l’application initiale devient disponible sur les « stores » et accessible en mode connecté ou déconnecté, sur tablette ou smartphone. Le créateur de l’application choisit entre un gabarit pro ou grand public pour limiter le nombre de fonctions accessibles. Exploitant à la fois des tuiles vectorielles et raster, GEO Mobilité permet d’embarquer toute la France au 1/25 000 dans un smartphone.

GEO Mobilité

GEO Mobilité

Une famille d’applications métiers

Au-delà du générateur, Business Geografic s’affiche désormais avec un catalogue d’applications métiers, construite sur GEO, mais n’ayant pas besoin d’une licence du générateur pour fonctionner : gestion des routes, de l’éclairage public, des réseaux humides, du cadastre, de l’assainissement non collectif… toutes prennent en compte les standards en vigueur (Covadis, Pananc…) et peuvent intégrer des modules transversaux (signalements, mobilité, contrôles de cohérence, chargement de fichiers CAO, etc.). Les réseaux de télécommunications sont annoncés pour bientôt. À noter que l’éditeur a pris en compte le nouveau règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) en autorisant utilisateurs à définir finement quelles données sont concernées par des restrictions.

Du décisionnel dans GEO

Depuis plusieurs années, Business Geografic s’est lancé dans le décisionnel grâce à ses développements autour de Qlik. Mais l’investissement de ce dernier dans son partenaire suédois en février 2017 finira nécessairement par assécher les ventes de GeoQlik. L’équipe lyonnaise garde cependant une longueur d’avance grâce à GEO Key, issu d’un programme de recherche financé par l’Union Européenne, visant à démocratiser l’exploitation des outils d’observation territoriale. Avant la fin de l’année 2018, GEO Key fonctionnera comme un nouveau module permettant d’effectuer des « forages » (interrogation avec emboîtement d’échelles), de générer des tableaux de bord, de publier rapidement des rapports, d’introduire une dimension prospective dans les analyses, bref, de faire parler les données statistiques et géographiques, même les plus volumineuses.

GEO Key, un module qui complètera les observatoires

GEO Key, un module qui complètera les observatoires

L’éditeur a également tenu à présenter ses API (REST, JavaScript, Java, webservices), qui servent à intégrer des cartes interactives dans différentes architectures ou environnement logiciel, de développer des applications à la carte. C’est la solution qu’a par exemple choisie Bordeaux Métropole pour remodeler son Intranet cartographique, ce qui a permis de transformer plusieurs applications métiers, autrefois sous client lourd, en interfaces web.

Mais au-delà de sa gamme GEO, Business Geografic mise également sur ses autres savoir-faire, dans le domaine des outils de gestion pour les collectivités (gamme CIRIL) et surtout dans l’hébergement de données et d’applications, grâce à son activité de Data Center (SYNAAPS). Ainsi, l’application développée pour la Fête des lumières à Lyon a su encaisser sans fléchir plus de 340 000 connexions en quelques jours (et 4 000 connexions simultanées).

En tant qu’éditeur national, Business Geografic semble aujourd’hui bien armé pour partir à la conquête de l’international, en s’appuyant sur le réseau constitué autour de GeoQlik. Mais il reste encore deux grands trous dans la raquette de l’éditeur : l’analyse des données images et la 3D. Que fera l’entreprise sur ces deux sujets ? Acquisition externe ou montée en compétences ? À suivre dans le prochain épisode.

Pour en savoir plus sur Business Geografic, retrouvez nos derniers articles et communiqués de presse :

 

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