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En Île-de-France, le bruit fait des ravages

| 11 février 2019

Catégorie: Cartographie, Données, Environnement, Institutions, Les cartes du mois

Perturbation du sommeil, troubles cardio-vasculaires, baisse des capacités d’apprentissage… le bruit, ce n’est pas qu’une gêne, d’autant plus qu’il concerne principalement les populations les plus défavorisées ! Aujourd’hui, Bruitparif  le prouve en cartes et publie une étude complète sur les « Impacts sanitaires du bruit des transports dans la zone dense de la région Île-de-France ».

Dans la zone dense d’Île-de-France, 90 % de la population (soit 9 millions de personnes) est exposée à des niveaux de bruit (routier, aérien, ferroviaire) supérieurs aux valeurs recommandées par l’OMS : soit 107 766 années de vie en bonne santé perdues chaque année, soit 10,7 mois par personne en moyenne, avec de fortes disparités territoriales, en forte augmentation depuis la dernière étude de 2015 (7,3 mois en moyenne).

Dans la zone dense d’Île-de-France, 90 % de la population (soit 9 millions de personnes) est exposée à des niveaux de bruit (routier, aérien, ferroviaire) supérieurs aux valeurs recommandées par l’OMS : soit 107 766 années de vie en bonne santé perdues chaque année, soit 10,7 mois par personne en moyenne, avec de fortes disparités territoriales, en forte augmentation depuis la dernière étude de 2015 (7,3 mois en moyenne).

Dans ce document très fourni de 140 pages, l’agence francilienne propose des cartes de la morbidité liée au bruit des transports dans la zone dense francilienne. Elle s’appuie sur la méthode DALY de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui évalue « les années de vie en bonne santé perdues ». Les cartes s’appuient sur des mailles de 250 mètres de côté et à la commune.

Plusieurs mois de vie en bonne santé perdus

La méthode DALY (Disability Adjusted Life Years) est basée sur les relations dose-réponse entre les niveaux d’exposition des populations aux bruits (issus des cartes stratégiques du bruit réalisées par Bruitparif) et les taux de personnes se déclarant hautement gênées ou perturbées dans leur sommeil. Elle ne prend pas en compte les autres risques tels qu’accidents cardio-vasculaires et difficultés d’apprentissage, pourtant largement démontrés par des études locales. En effet, ces effets ne sont pas encore suffisamment documentés pour aboutir à des indicateurs simples, exploitables à l’échelle d’une région.

Les résultats montrent de grandes disparités spatiales, avec des zones où les habitants perdent plus de trois ans de vie en bonne santé. L’analyse spatiale a également permis à l’agence d’isoler 1 500 mailles à enjeux prioritaires, 500 par mode de transport. Un document qui sonne comme une interpellation !

– Source : « Impacts sanitaires du bruit des transports dans la zone dense de la région Île-de-France ».

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