Données ouvertes : comment être plus efficace
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À l’occasion de la réunion sur l’open data organisée fin septembre par l’Afigéo, plusieurs dispositifs ont été présentés pour faciliter l’ouverture des données.
Jérôme Desbœufs, développeur à Etalab, a mis au point une passerelle pour faciliter la publication et le moissonnage de données INSPIRE sur www.data.gouv.fr. « La nouvelle version est capable de moissonner la plupart des catalogues, quels que soient les outils de catalogage utilisés » se félicite-t-il. Cependant, les résultats restent modestes en regard de toutes les données qui devraient être mises en ligne de façon ouverte. C’est d’ailleurs ce qu’a montré le dernier rapportage INSPIRE. « Seul un tiers des données INSPIRE sont réellement téléchargeables aujourd’hui, alors qu’il devrait y en avoir 95 % » se désole ainsi Marc Leobet, chargé de mission INSPIRE au ministère de l’Écologie. Pour aller encore plus loin, les ministères de l’Écologie et de l’Agriculture ont décidé que les données produites par leurs services seraient par défaut ouvertes et publiées via les plateformes officielles. Charge aux services de justifier que tel ou tel jeu ne peut pas être publié. « Nous estimons que 70 000 séries de données dorment dans nos tiroirs » insiste le chargé de mission. Mais certaines données, pourtant ouvertes, sont difficiles à identifier en tant que telles. La passerelle développée avec les API d’Etalab multiplie les approches pour les repérer (mot-clé « open data », présence de métadonnées de service, présence de service WFS…). Mais celles qui ne sont diffusées que via des plateformes de téléchargement (en .zip par exemple) sont parfois dures à repérer. Avec le développement du moissonnage et de l’implication des collectivités, il va également falloir définir des règles sur l’organisation des contacts qui publient des données sur www.data.gouv.fr.