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Géoclip is in the Air

| 12 mai 2017

Catégorie: A l'actu, Cartographie, Logiciels, Utilisateurs, WebMapping

580 mots

De simple atlas cartographique à atelier d’exploration de données et de production d’observatoires, Géoclip poursuit son évolution avec une nouvelle version que nous présente le fondateur de l’entreprise, Éric Mauvière. Un Géoclip Air que vous pourrez tester avant l’été.

Qu’est-ce qui change avec Géoclip Air ?

C’est une version majeure, la quatrième depuis la création de Géoclip il y a quinze ans. Nous avons tout réoxygéné du sol au plafond. C’est d’abord un changement de technologie puisque nous sommes passés du Flash, que nous avons défendu depuis l’origine, au html5 et donc au responsive design. Mais nous avons pris notre temps et nous avons également retravaillé en profondeur l’interface utilisateur. Enfin, nous avons pris en compte les questions d’accessibilité. Nous avons souhaité proposer un produit plus fluide, plus simple, à la portée d’un public élargi.

Comment cela se traduit-il dans l’interface ?

Plutôt que de continuer à enrichir un seul bloc de visualisation, devenu de plus en plus touffu au fil des ans et des enrichissements fonctionnels, nous avons divisé les fonctionnalités selon quatre grands contextes d’usages. Les portraits de territoires, à destination des cadres, des élus…, la cartographie des données personnelles, où chacun peut charger ses propres données, les zonages, maillages et autres sectorisations et enfin, la confrontation entre plusieurs indicateurs. Dans l’interface, nous séparons nettement le panneau de pilotage où s’effectue le choix des indicateurs, et celui de visualisation sous forme de carte, bien sûr, mais également de tableau ou de graphique.

Le principe de gestion des données reste-t-il le même ?

Oui, notre spécificité, c’est de proposer un modèle de données structuré, orienté statistiques, qui s’adapte à n’importe quelle thématique. Avec le standard TJS que nous avons intégré depuis longtemps, les données et les indicateurs sont échangeables. Géoclip fonctionne toujours comme un entrepôt de données structurées, prêtes pour la représentation cartographique. Nos utilisateurs deviennent rapidement autonomes pour développer leurs observatoires, et c’est ce qu’ils apprécient.

Est-ce qu’il y aura de nouveaux modes de représentation ?

En termes de cartographie, nous avons déjà intégré de nouvelles possibilités comme les cartes par anamorphose. Pour les graphiques, nous proposerons des bubble charts et des graphiques en radar. Nous devons toujours faire attention aux représentations que nous proposons. D’un côté, je suis très emballé par tout ce que je vois autour de la librairie D3, que nous utilisons et qui nous inspire. De l’autre, il faut veiller à proposer des représentations suffisamment génériques pour être efficaces dans toutes sortes de contextes. Nous sommes un intermédiaire entre les données brutes et le lecteur. Ce qui compte, c’est de fournir des représentations qui frappent l’œil mais qui permettent également au lecteur de retenir rapidement les idées fortes.

Que vont devenir les anciennes versions de Géoclip ?

Elles vont continuer à fonctionner sans problème, mais nous accompagnerons les utilisateurs qui veulent migrer. Cela ne changera pas l’organisation de leurs données.

Des clients ? De nouveaux marchés pour cette version Air ?

Nous sommes en train de travailler avec l’INSEE, qui va s’appuyer sur Géoclip Air pour son nouveau site Web sur les données locales, qui sera lancé en septembre. Nous avons aujourd’hui une centaine de Géoclip qui fonctionnent, principalement en France mais également sur le continent américain et au Royaume-Uni. Avec l’intégration de l’html5, nous allons pouvoir relancer le marché américain. Et en France, il reste beaucoup à faire avec les collectivités locales qui ont de plus en plus besoin d’observatoires de leurs territoires, sur toutes sortes de thématiques.

 

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