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Grande école du numérique, l’information géographique brille par son absence

| 11 mai 2017

Catégorie: A l'actu, Entreprises, Formation, Institutions

Après avoir dirigé pendant des années le cabinet de conseil Realia, Alain Prallong est depuis 2014 le président du syndicat CINOV-IT qui rassemble plusieurs centaines de PME, TPE, et professionnels indépendants du numérique. À ce titre, il siège au comité d’évaluation des projets de labélisation de la Grande École du Numérique. Il regrette de ne rien voir concernant l’information géographique !

Alain Prallong, entouré des dix-sept membres fondateurs de la Grande école du Numérique (et de moult ministres) lors du lancement du projet.

Pourquoi êtes-vous impliqué dans la grande école du numérique ?

Le projet lancé par François Hollande en 2015 vise à permettre à des publics en décrochage, en reconversion professionnelle, de suivre des formations dédiées aux métiers du numérique. En tant que syndicat représentant les entreprises du secteur, nous faisons partie de l’aventure depuis le début, nous sommes membres fondateurs du GIP qui soutient le projet et nous participons à la labélisation des formations.

Jusqu’à présent, aucune demande ne concerne l’information géographique à votre connaissance. Pourquoi ?

Je pense que les acteurs de l’information géographique n’ont pas pris la mesure du dispositif, ils s’en sentent éloignés, et c’est bien dommage.

Qu’est-ce qu’ils y gagneraient ?

Tout d’abord, nous sommes sur un secteur qui n’arrête pas de se plaindre des difficultés à embaucher, alors toute action envers la formation est bienvenue. Celles qui sont labélisées ont toujours un caractère très pratique et ciblé, elles sont portées par des acteurs locaux, sur tout le territoire : une approche qui permet de coller aux besoins et qui est cohérente avec les pratiques autour de l’information géographique. Les formations peuvent en outre obtenir des financements d’amorçage, afin de lancer leur programme. Enfin, former des personnes qui ont du mal à trouver un emploi, des femmes, des jeunes des quartiers défavorisés… c’est un objectif que nous devons tous partager.

Quelles sont les contraintes ?

Pour être labélisées, les formations doivent répondre à plusieurs critères tels que s’engager à intégrer des personnes en décrochage à titre gracieux, un tiers de femmes formées, s’engager à mesurer le retour à l’emploi. Elles ne doivent pas imposer trop de prérequis. Il y a régulièrement des commissions de labellisation. À ce jour, plus de quatre cents formations ont été retenues depuis le premier appel à projets… ce n’est donc pas si dur que cela de monter un dossier. Alors, engagez-vous !

 

 

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