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Les étudiants ont bien du talent

| 13 novembre 2016 | 0 commentaire

Catégorie: A l'actu, Cartographie, Formation, Grand public, Institutions, Open Data, Recherche

En cette rentrée universitaire, les étudiants se sont mobilisés pour participer à différents concours. Ils le font avec talent et conviction !

Cette rentrée, les étudiantes et les étudiants en géomatique affichent leurs talents dans les concours ! Ici, les trois équipes d’une parfaite mixité, qui ont participé aux 24h du SIG entourés de leurs mentors : Céline Durupt, université Jean Jaurès (ENSAT Toulouse), Géraldine Guilhauma (université Paul Sabatier, Toulouse), Maximilien Lardemelle, Benoît Manceau et Simon Tarabon (Polytech Tours) ainsi que Clémentine Pichot (université Paris Diderot) (© Vincent Krieger).

(© Vincent Krieger).

Cette rentrée, les étudiantes et les étudiants en géomatique affichent leurs talents dans les concours ! Ici, les trois équipes d’une parfaite mixité, qui ont participé aux 24h du SIG entourés de leurs mentors : Céline Durupt, université Jean Jaurès (ENSAT Toulouse), Géraldine Guilhauma (université Paul Sabatier, Toulouse), Maximilien Lardemelle, Benoît Manceau et Simon Tarabon (Polytech Tours) ainsi que Clémentine Pichot (université Paris Diderot)

Concours de géovisualisation, 24h du SIG, concours de posters ou de Story Maps… autant d’occasions de découvrir les réalisations de groupes d’étudiants et de jeunes thésards. Petite sélection des découvertes de la rentrée 2016.

Un master dynamique

Alerter, éduquer, informer. Les étudiants du master 2 de géomatique de l’université de Cergy-Pontoise ont montré toute la puissance des représentations cartographiques dans ces trois domaines. Répartis en plusieurs équipes, ils ont raflé prix et récompenses cet automne. Pour construire une application de cartographie des témoignages de harcèlement sexuel en Île-de-France, il leur a fallu recenser manuellement tous les témoignages enregistrés sur le Tumblr du collectif féministe Paye ta Schnek. Géocodage avec la BANO*, développement de widgets à partir des solutions Esri en ligne (cartographie, diagrammes, requête, possibilité d’ajouter un signalement….) ont ensuite permis de composer l’application. Un autre groupe a imaginé « Mon école sous l’eau », outil pédagogique de sensibilisation au risque inondation. Le site intègre une Story Map qui reprend des visualisations 3D réalisées avec Sketchup et la complicité de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France. Une troisième équipe a travaillé en partenariat avec la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise pour mettre au point une application Web de visualisation en temps réel de l’offre de mobilité, Mobicarto. Il a fallu pour cela agréger les flux venus de différentes sources (Decaux pour les vélos en libre-service, SNCF, Stivo pour les bus locaux, Citiz pour l’autopartage).

Un thésard inquiétant

Avouons-le, nous avons eu un gros coup de cœur pour Robin Cura et son « TimeLine Exploratory Dashboard », qui sera présenté à DécryptaGéo 2017. En marge de la thèse qu’il réalise au laboratoire Géographie-Cités, le jeune chercheur a développé une interface permettant d’explorer les traces laissées par n’importe quel téléphone portable équipé d’un GPS (sous réserve d’avoir autorisé ce dernier à les stocker). Une fois les traces récupérées, chacun peut fouiller et découvrir comment sa vie s’affiche à travers cette vision spatio-temporelle des déplacements. Simple, rapide, et diablement flippant !

Toutes nos félicitations enfin aux étudiants qui se sont mobilisés lors des 24h du SIG organisés par Esri France lors de SIG 2016. Venus de Polytech Tours, de l’ENSATT de Toulouse et de Paris Diderot, par équipes de deux, ils ont travaillé d’arrache-pied pour comprendre et trouver le moyen de valoriser des données fournies par le Haut Commissariat aux réfugiés sur les flux migratoires et les camps de réfugiés.

 

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