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Mapillary : 1 milliard de photos hébergées

| 31 décembre 2019 | 0 commentaire

Catégorie: A l'actu, Cartographie, Données, Entreprises, Imagerie, Mobilité, Open Data, Réseaux/Transports

Environ 2 minutes de lecture

422 millions d’images fin 2018, 1 milliard fin 2019 : Mapillary continue sa progression, comme le rappellent plusieurs billets publiés récemment sur son blog.

Mapillary

Promenade dans une rue d’Orléans (image acquise par Sogefi)

L’engouement ne tarit pas pour Mapillary, l’alternative ouverte à Google Street View. En moins d’un an, la plateforme a doublé le nombre d’images qu’elle héberge, qui atteint désormais le milliard de clichés. Même si la communauté OpenStreetMap reste très active, elle n’est plus la seule à « peupler » Mapillary, qui sait exploiter toutes sortes de photos, même celles prises par un simple téléphone portable. L’été dernier, l’entreprise a par exemple récupéré plusieurs millions de photographies acquises par les contributeurs de Lvl5, une startup californienne travaillant sur les véhicules autonomes. Pourquoi ? L’entreprise a réorienté ses activités à la suite de son rachat par DoorDash, le grand concurrent d’Uber Eats aux États-Unis.

Mapillary

La France verdit de plus en plus sur Mapillary : le territoire est de mieux en mieux couvert.

Lancé en mai 2019, le « Marketplace » remporte également un beau succès. Cette nouvelle fonction permet de rémunérer des chauffeurs qui acquièrent des clichés tout en conduisant ou des opérateurs qui les scannent afin d’en extraire des données (bancs, arceaux à vélo…). Plus de 6 millions d’images ont été intégrées par ce biais en 2019. Bien décidé à faciliter la vie de ses contributeurs et a s’imposer sur les marchés professionnels (notamment ceux de la logistique), Mapillary a également lancé en octobre 2019 sa dashcam baptisée BlackVue, une petite caméra haute résolution qui se fixe sur le pare-brise et effectue automatiquement des captures dès que le véhicule roule, puis se charge de les crypter et les envoyer sans manipulation sur le cloud Mapillary.

Mapillary

Équipés de leur dashcam, les chauffeurs acquièrent des images Mapillary dès qu’ils se déplacent et les gestionnaires de flotte peuvent bénéficier de précisions bien utiles pour les livraisons.

IA : après les panneaux, les voitures et les piétons

Second pilier de son modèle économique, l’intelligence artificielle, a également fait l’objet de diverses annonces en 2019. Après avoir mis le paquet sur la détection de la signalisation, Mapillary s’attaque aujourd’hui à des objets plus complexes et en mouvement. Elle a présenté en 2019 des travaux sur sa capacité à transformer des vidéos brutes en jeux de données d’entraînement pour la détection d’objets basée sur la segmentation, ainsi que sur la détection d’objets 3D à partir de simples vues 2D en générant des vues virtuelles. Mapillary impose ainsi ses données aux entreprises qui inventent les nouveaux algorithmes qui seront la base de la conduite autonome.

Enfin, en 2019, l’entreprise a fait son entrée sur Amazon avec une vingtaine de jeux de données élaborés (marquage au sol, signalisation verticale…), automatiquement extraits de ses images, sur l’Arizona (US) et Göteborg (Suède), ville natale de l’entreprise.

Retrouvez nos derniers articles sur Mapillary :

– Gamification et rémunération seraient-ils l’avenir de la cartographie contributive ?

– Vues immersives et intelligence artificielle : Mapillary dresse son bilan de l’année 2018

– Objectif Terre : Portrait de Peter Neubauer, l’un des fondateurs de Mapillary

 

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