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Orange mise sur l’open source en géomatique

| 18 mai 2018

Catégorie: A l'actu, Cartographie, Contrats, Données, Entreprises, Logiciels, Réseaux/Transports, WebMapping

La nouvelle plateforme SIG d’Orange, montre que l’open source peut parfaitement s’adapter aux projets industriels.

© Laurent Chamussy/SIPA/Orange

© Laurent Chamussy/SIPA/Orange

Des bases répliquées, 40 serveurs en production, 5 000 utilisateurs, 800 millions d’enregistrements… le nouveau socle géomatique d’Orange n’a rien d’un petit SIG expérimental.

Une architecture à trois étages

Au premier niveau, se trouvent les données géographiques qui décrivent le réseau de l’opérateur historique. PostGre SQL et PostGIS, ainsi que pgRouting et des données OpenStreetMap sont utilisés. Ces données sont ensuite servies sous forme de géoservices : là encore, toute une panoplie d’outils open source sont exploités : QGIS, mais également ZOO-Project (pour les services WPS), MapFish, GeoTools… Vient ensuite la couche des applications métiers. Le portail de consultation est aujourd’hui complété par une interface de gestion des DT/DICT*. Des API permettent enfin de construire d’autres applications. « Avec notre ancien système, nous mettions 55 secondes à instruire une demande de DT/DICT. Maintenant, nous sommes à 19 secondes mais nous effectuons plus de géotraitements, » s’est félicité Franck Lenoël d’Orange lors de FOSS4G-FR.

Un accompagnement important

Le projet a été mené avec le soutien d’Oslandia qui a également aidé son client à intégrer la logique de l’open source. Ainsi, Orange a activement participé aux développements et tests de la version 3 de QGIS. Certains travaux communautaires ont même été lancés grâce au projet. Parmi ceux-ci, le développement d’une plateforme de tests automatisés pour arriver à une certification OGC WMS de QGIS Server.

Il a fallu trouver la bonne forme de contractualisation, car dans le monde de l’open source (et de QGIS en particulier), tout va très vite. Les versions se succèdent à un rythme qui n’est pas celui d’un projet industriel de cette ampleur. Afin de sécuriser la production et d’éviter de figer les développements sur une version obsolète, c’est sous forme de support avec garantie de niveau de service (SLA) basée sur le « best effort » qu’a été conçu le contrat.

 

* DT/DICT : déclaration d‘intention de travaux à proximité des réseaux.

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