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QGIS poursuit son ascension

| 15 janvier 2015 | 0 commentaire

Catégorie: A l'actu, Cartographie, Environnement, Formation, Logiciels, Recherche, Utilisateurs, WebMapping

Le séminaire utilisateurs QGIS organisé le 10 décembre dernier à Montpellier par AgroTIC Services a rassemblé une soixantaine de personnes. L’occasion de constater que le logiciel de géomatique bureautique open source remporte toujours plus de succès.

18 355 764 €, telle serait la valeur du projet QGIS d’après Yves Jacolin de Camptocamp, citant une source openhub. « Sans doute un million d’utilisateurs » se risque à avancer Paolo Cavalini du board de QGIS. Le projet initié en 2002 par Gary Sherman pour assurer la visualisation des données PostGIS ne cesse de prendre de l’ampleur. Il évolue aujourd’hui grâce à ses cent quarante développeurs, sans oublier tous ceux qui s’occupent de produire documentations et traductions. Mais il participe aussi à l’émergence d’un écosystème d’entreprises qui proposent prestations et développements autour du produit comme 3Liz, Camptocamp, Oslandia… Si QGIS est très populaire auprès des petites structures, il séduit également des clients plus importants comme le ministère de l’Écologie ou l’agence de l’Eau Adour-Garonne.

Pour produire leur atlas papier et alimenter leur site Web (www.wikigarrigue.info), le Collectif des garrigues utilise QGIS, facilement pris en main pour une association disposant de peu de moyens techniques.

Pour produire leur atlas papier et alimenter leur site Web (www.wikigarrigue.info), le Collectif des garrigues utilise QGIS, facilement pris en main pour une association disposant de peu de moyens techniques.

Les principales nouveautés de la version en cours ont été présentées par un groupe d’étudiants d’AgroTIC. La copie de couches d’un projet à l’autre est facilitée ainsi que la jointure entre tables. Les polygones à trous sont désormais gérés. La cartographie et la mise en pages sont améliorées : accès plus rapide aux couleurs, filtrage de la légende en fonction de la fenêtre cartographique, insertion plus fine des tableaux, amélioration des cartes miniatures et des fonctions d’atlas… le petit logiciel a désormais tout d’un grand.

À l’heure de la maturité, de nouveaux enjeux apparaissent : faire le ménage dans les plug-ins, riches mais certainement trop nombreux, proposer une version mieux stabilisée dans le temps, trouver les moyens de financer des applications métier, mettre en place un véritable groupe d’utilisateurs français… Autant de tâches auxquels les participants au séminaire ont bien l’intention de participer.

 

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