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SIG 2019 : Le grand show esri en impose

| 22 octobre 2019 | 0 commentaire

Catégorie: Cartographie, Données, Entreprises, Imagerie, Logiciels, Mobilité, Reportages, Réseaux/Transports, Secteur public, Utilisateurs, WebMapping

Environ 3 mn de lecture

Avec près de trois mille participants, SIG 2019, la rencontre francophone des utilisateurs esri s’impose comme un rendez-vous incontournable des professionnels de la géomatique. Même quand l’actualité est calme, les sujets de discussion ne manquent pas.

2 987 participants, 330 sessions, 220 présentations d’utilisateurs, 120 partenaires exposants, 5 concours, 4 grands témoins, 1 spectacle… Les chiffres de SIG 2019, qui s’est tenu les 16 et 17 novembre aux Docks de Paris, illustrent, une fois de plus, la puissance de frappe de l’éditeur esri, qui fête cette année ses 50 ans d’existence.

Pourtant, cette année encore, pas de nouveautés techniques fracassantes. Les tendances amorcées depuis plusieurs années se poursuivent et visent une plus grande simplicité, nécessaire pour étendre le marché à de nouveaux utilisateurs.

Le code a changé

Même si l’éditeur domine le marché des SIG commerciaux, une bonne partie des évolutions récentes de sa gamme consistent à fondre cette dernière dans l’air du temps, un air du temps largement façonné par le numérique « grand public ». Ainsi, à l’heure du story telling, « faire parler les données » est devenu une véritable injonction. Plus question de laisser le néophyte devant une simple image cartographique, ni devant une carte interactive avec des couches à cocher et des pop-ups à activer pour découvrir les données ayant servi à la construire. Les Story Maps connaissent un succès grandissant et il s’en créerait quelque 3 000 chaque jour. Face à cet engouement, esri propose ArcGIS StoryMaps, qui rassemble les anciennes déclinaisons (Journal, Map Tour…) au sein d’une interface unique, permettant de combiner toutes sortes de ressources plus ou moins interactives dans un récit : titres, textes, vidéos, images, cartes de localisation ou thématiques, évolutions temporelles, graphiques, liens divers vers des tweets, des ressources complémentaires, etc.

La Normandie face au débarquement, Story Map lauréate du concours 2019, réalisée par Julien Lecaché

La Normandie face au débarquement, Story Map lauréate du concours 2019, réalisée par Julien Lecaché

Si les cartes proviennent principalement d’ArcGIS Pro ou d’ArcGIS Online, elles peuvent également être créées de toutes pièces dans l’environnement Story Maps avec Express Maps, au moins pour les plus simples d’entre elles. Désormais, les Story Maps ne sont plus réservées à la communication grand public, elles deviennent la base pour constituer des tableaux de bord incluant une dimension narrative, exploitables en interne. C’est par exemple le cas à l’agglomération de Perpignan, qui fournit aux élus un tableau de bord de toutes les opérations et investissements sur le territoire sous forme de Story Map.

Limiter les clics

La recherche de simplicité s’applique également aux applications mobiles. ArcGIS Quick Capture s’inspire de Waze pour son interface de saisie mobile « en 1 clic », même en mouvement. L’interface de paramétrage en ligne permet de réduire le nombre de champs à saisir en s’appuyant sur les modèles d’entités et sur des valeurs par défaut. Il est possible d’associer des notes orales aux événements collectés, qui sont remontés directement dans le Dashboard. Inspection de réseau routier, observations naturalistes… la solution est exploitable dans de nombreux domaines. Elle peut être couplée avec Tracker pour ArcGIS, qui remonte automatiquement les positions des utilisateurs dans la plateforme ArcGIS.

ArcGIS Quick Capture

ArcGIS Quick Capture

En proposant des fonctions de plus en plus sophistiquées sur le Cloud, (esri annonce 7 millions d’utilisateurs d’ArcGIS Online) l’éditeur pousse ses utilisateurs vers une utilisation « à la carte » de ressources en découverte, gestion, analyse et représentation de données géographiques. La sortie récente d’ArcGIS Excalibur en est un bon exemple. Désormais, les utilisateurs disposent d’une mini-station de photo-interprétation à la demande.

ArcGIS Excalibur

ArcGIS Excalibur

Plus de performance

esri a également insisté sur de nouveaux gains en performance, grâce à l’exploitation plus poussée de Python, l’intégration de briques de machine learning et la parallélisation des traitements. Ainsi, « croiser les données de demande de valeur foncière (DVF) avec l’ensemble des parcelles cadastrales sous ArcGIS Pro se fait désormais en 14 minutes au lieu de 6 heures », a annoncé Christophe Tourret, directeur des technologies.

Agrégation dynamique de points sous ArcGIS permettant de visualiser simplement de gros volumes de données.

Agrégation dynamique de points sous ArcGIS permettant de visualiser simplement de gros volumes de données.

Plus simples, ouvertes sur de nouveaux publics, plus rapides, les solutions esri continuent à séduire. À travers concours et présentations, son show annuel permet également aux utilisateurs, même les plus modestes, de mettre en avant leurs réalisations, renforçant ainsi un sentiment communautaire qui semble résister à tout.

 

Autres articles relatifs à SIG 2019

 

Retour sur les deux éditions précédentes :

Compte rendu de Gaetan Lavenu dans Arcorama sur les nouveautés techniques de SIG 2019

 

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