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Quoi de neuf du côté de SIG 2020 ?

| 23 octobre 2020 | 0 commentaire

Catégorie: 3D, A l'actu, Cartographie, Entreprises, Logiciels, Mobilité, WebMapping

Environ 3 mn de lecture

SIG 2020, la conférence des utilisateurs Esri francophone a rassemblé plus de 4 000 participants du 12 au 16 octobre, preuve que le format virtuel n’a pas que des inconvénients. Panorama de quelques nouveautés.

280 sessions dont plus de la moitié consacrée aux retours d’expérience des utilisateurs, 4 127 participants et 600 personnes formées lors des classes virtuelles, des jeux, des concours… Esri France a réussi son pari en virtualisant sa conférence annuelle.

 

SIG 2020

Première nouveauté de cette édition 2020 : c’est Christophe Tourret, nouveau PDG, qui accueille les participants à SIG 2020.

« Le format est plus inclusif, s’est félicité Christophe Tourret, PDG d’Esri France. Nous avons beaucoup plus de participants africains par exemple ». Autre avantage, la mise en ligne de centaines de vidéos en replay, auquel chacun peut assister en s’inscrivant sur le site https://sig2020.esrifrance.fr/.

Nouveau format, nouveau PDG… cette édition a également été l’occasion de plusieurs annonces produits.

ArcGIS Pro : focus sur la 3D

Même si ArcGIS Desktop continue à être maintenu, c’est bien ArcGIS Pro qui devient le pivot central des solutions Esri en mode bureautique. Chaque version s’enrichit et le petit nouveau a désormais dépassé son ancêtre en termes de fonctionnalités.

Ainsi, côté 3D, les annonces ne manquent pas : représentations de plus en plus réalistes, intégration accrue avec l’offre Autodesk BIM 360, Civil 3D, gestion directe des données NFC, rapprochement avec l’offre de nFrames, une entreprise rachetée début septembre par Esri dont le logiciel SURE facilite la création de modèles 3D urbains à partir de toutes sortes de sources (levés Lidar, photogrammétrie à base d’images…).

SIG 2020

Les voxels font leur apparition dans ArcGIS Pro

Un nouveau type d’entité fait également son apparition, les voxels, bien connus des amateurs de Minecraft et des géologues. Ces cubes multidimensionnels (sorties de pixels 3D) permettent d’embarquer dans l’entité plusieurs types de données avec un z qui peut représenter n’importe quoi (un taux de concentration, un type de roche…). Les voxels peuvent être créés à partir d’éléments 3D mais aussi à partir de pixels 2D ou de surfaces discontinues par krigeage. ArcGIS Pro offre des fonctions pour les explorer (coupes, filtrages…) et les animer (si la dimension temporelle est présente).

SaaS et Cloud

ArcGIS Online, l’offre SaaS aux 9 millions d’utilisateurs est disponible depuis le début de l’année dans un Cloud européen. La nouvelle visionneuse cartographique, MapViewer est encore en béta (sortie officielle début 2021) mais continue à s’enrichir. Après les cartes de chaleur et le clustering (regroupement automatique de points en fonction de la densité et de l’échelle), elle sait désormais suggérer des styles de représentation adaptés à chaque type d’analyse.

SIG 2020

ArcGIS Velocity pour la gestion de l’IoT

Un nouveau produit est également annoncé : ArcGIS Velocity. Disponible sur abonnement en complément d’ArcGIS Online, cette extension va collecter, traiter, archiver et analyser les données temps réel. « Un produit de rupture, plus simple que Geoevent Manager » pour Christophe Tourret, qui va faciliter l’intégration des données issues de capteurs, comme celles recueillies par Upciti, l’un des partenaires qui a présenté ses solutions de capteurs pour les environnements urbains.

Les solutions dans le Cloud sont de plus en plus adoptées par les utilisateurs Esri. Désormais, l’éditeur mise sur des solutions mieux intégrées. Ainsi, ArcGIS Entreprise peut être déployé sous Kubernetes, ce qui permet son fonctionnement sous forme de microservices (et non plus sous forme de produits tels qu’ArcGIS Server, Portail ou Data Store) et de conteneurs. « Kubernetes peut être considéré comme un nouveau système d’exploitation avec les mêmes fonctionnalités. L’administration est simplifiée et la qualité de service supérieure, assure Christophe Tourret. Cela permet d’optimiser les coûts de service et d’accélérer le déploiement d’applications. »

Sur le terrain

Côté terrain, la conférence fut l’occasion de présenter ArcGIS Field Maps, qui reprend l’ensemble des fonctions des applications mobiles (Collector, Explorer, Navigator, Tracker et Workforce) dans un même environnement assurant ainsi la saisie des interventions, mise à jour de données, synchronisation à la demande, géolocalisation et guidage des équipes… Les formulaires sont créés sous ArcGIS Pro.

Bien d’autres sujets ont été abordés par les équipes d’Esri France : l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, l’imagerie, les outils de développement… Nos lecteurs curieux n’ont plus qu’à se connecter et picorer dans l’ensemble des ressources de la conférence en attendant l’édition 2021, en ligne ou pas… Il paraît que c’est déjà en discussion.

Le Replay de la plénière ci-dessous

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