Next40 : les startups à fort potentiel ont besoin de géolocalisation

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Le 18 septembre, Bruno Lemaire et Cédric O ont révélé leur plan pour dynamiser les startups et accélérer ainsi l’émergence de licornes. Accompagnement à l’international, au financement, aux relations avec les services publics et au recrutement leur seront proposés. Une première sélection de 40 startups à fort potentiel a été dévoilée, le Next40. Beaucoup n’existeraient pas sans géolocalisation ou cartographie.

Sélectionnées sur leur chiffre d’affaires, leur croissance et les levées de fonds qu’elles ont déjà réussi à mener, les 40 startups de Next40 vont concentrer les efforts du gouvernement. En regardant cette liste qui va des assurances à la musique en passant par les rendez-vous médicaux, on s’aperçoit que nombreuses sont celles qui sont dépendantes de données géographiques.

Mise en relation

Que serait BlaBlaCar, le champion du covoiturage sans mise en relation géographique de ses quelque 75 millions de membres ? Même si la carte reste discrète, c’est toute une ingénierie géographique qui est nécessaire pour assurer le service.

Qu’il s’agisse de trouver un scooter électrique à louer près de chez vous sur Cityscoot, un médecin avec qui prendre rendez-vous grâce à Doctolib, ou un bricoleur pour monter un meuble chez Supermano, la carte est centrale dans ces offres. Alan, assurance entièrement en ligne à destination des entreprises et des particuliers propose même un module Alan Map pour trouver un professionnel de santé bien remboursé à proximité.

Quant à Frichti, startup spécialisée dans la livraison de petits plats faits maison, comme Uber ou Deliveroo, elle s’appuie sur une application cartographique pour gérer ses livreurs…

Enfin, des cartes sont également proposées pour permettre aux vacanciers adeptes de l’échange de maison (Home Exchange) ou des voyages sur mesure (Evaneos).

Savoir-faire géographique

Certaines entreprises du Next40 proposent des services en lien étroit avec l’information géographique. Sigfox, par exemple, fait déjà partie des licornes avec ses 277 millions d’euros de financement. L’entreprise toulousaine a mis au point et développé un réseau bas débit qui peut servir de base à des services géolocalisés.

Les clients de Finalcad, qui propose des applications pour tous les métiers de la construction, utilisent plans et cartes de leurs projets et réalisations. La startup propose d’ailleurs des plugins pour Autocad et Revit.

Enfin, pour Shift Technology, qui propose une intelligence artificielle dédiée à la lutte contre la fraude aux assurances, l’information géographique fait partie du process de vérification. Images aériennes ou satellitaires servent à confirmer un dégât ou vérifier l’état préliminaire d’un bien, des analyses de proximité entre personnes impliquées dans le sinistre sont menées… Il doit bien y avoir quelques spécialistes en géomatique dans leur personnel.

Ainsi, plus du tiers des startups chéries de la French Tech s’appuient sur des données géographiques. Bien souvent, il s’agit simplement d’intégrer une interface Google Maps (désolée, pas de Géoportail). À terme, cette première liste devrait être complétée par d’autres pépites qui constitueront le vivier de la French Tech 120 (FT120). Gageons que là encore, la brique géographique aura son importance pour beaucoup d’entre elles.

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