Ni vraiment drone, ni vraiment satellite
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Surveillance, télécommunications, observation de la Terre… les industriels multiplient les vecteurs.
Thales Alenia Space a présenté début juin son nouveau concept de dirigeable autonome stationnaire, le Stratobus. Positionné à 20 km d’altitude (au-dessus du trafic aérien mais en limite basse de la stratosphère), ce type d’appareil pourrait accueillir des charges utiles de 200 kg, de quoi emporter des dispositifs d’observation et de télécommunication sophistiqués. Uniquement alimenté par des batteries solaires, il pourrait effectuer ses missions en totale autonomie pendant cinq ans. Le premier prototype devrait être prêt d’ici 2019 et être parfaitement adapté aux missions de surveillance.
De son côté, Airbus semble miser sur les pseudo-satellites à haute altitude (HAPS), sortes de drones évoluant eux aussi autour de 20 km d’altitude et capables d’emporter divers capteurs pour des missions autonomes de quelques semaines. L’industriel a invité ses clients à tester son nouveau modèle, le Zéphyr 8, issu de la technologie achetée auprès d’une entreprise britannique (QinetiQ). Rappelons que ce domaine intéresse fortement les géants d’Internet : c’est en tout cas ce qu’annonce Facebook, qui y voit un bon moyen d’apporter des communications dans des zones difficiles d’accès en cas de besoin. Quant à Google, qui travaille sur son propre ballon (baptisé Loon) il avait annoncé le rachat de Titan deux semaines avant l’annonce d’Airbus. Rien d’un hasard du calendrier !