Améliorer la connaissance des risques littoraux
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Début février, Ségolène Royal a annoncé plusieurs mesures pour améliorer la connaissance des risques littoraux.
Avenir du littoral, prévention des risques, croissance bleue… autant de raisons pour se mobiliser autour d’une meilleure connaissance des risques littoraux. À la suite de la conférence nationale pour la mer et l’océan et de la COP21, plusieurs actions ont été annoncées par la ministre du Développement durable en personne. C’est tout d’abord Litto3D, le programme de cartographie 3D mené par l’IGN et le SHOM qui bénéficie d’un budget de 7,5 millions d’euros pour poursuivre sa couverture des côtes françaises. 1,5 million sera mobilisé pour la poursuite du projet HOMONIM mené par le SHOM et Météo-France sur la prévision des vagues et des submersions marines (modélisation des surcotes). À cette occasion, une cartographie synthétique (1/100 000) de l’évolution du trait de côte depuis 50 à 90 ans a été mise en ligne sur le site Géolittoral. Un projet de synthèse des connaissances disponibles et des données produites sur le littoral a également été lancé. Un premier document « Développer la connaissance et l’observation du trait de côte. Contribution nationale pour une gestion intégrée » est d’ores et déjà en ligne.
Pour construire un indicateur synthétique d’évolution du trait de côte, les équipes du Cerema se sont appuyées sur les photographies aériennes anciennes et récentes.
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