Articque repense sa gamme
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Les solutions Articque couvrent désormais un spectre plus large d’utilisateurs. Même si l’éditeur de Cartes & Données (alias C&D) reste fidèle à son approche « cartographie statistique », cette nouvelle gamme le rapproche des SIG Web.
« L’organigramme qui fait notre succès demande quand même un certain apprentissage, reconnaît Jérôme Guyot, directeur produits chez Articque. Nous avons souhaité nous ouvrir à des utilisateurs moins experts. » Mais que les fidèles se rassurent, l’éditeur tourangeau n’a pas renoncé à sa marque de fabrique. L’organigramme, qui permet de décrire son processus de création de carte en associant sources de données, filtres, requêtes et modes de représentation, est toujours au cœur de C&D Desktop. Depuis 2016, il peut même être conçu sur le web, grâce à C&D Online, qui reprend l’ensemble du produit bureautique et y ajoute aujourd’hui des fonctions de partage des données, des cartes, des découpages, des organigrammes. Il peut même être inclus dans Articque Platform, un environnement privatif qui s’installe sur les serveurs de l’entreprise et se connecte aux annuaires, afin de déployer des applications synchronisées dans toute l’organisation.
Des viewers et des collaborateurs
Car désormais, derrière ces briques de base, l’éditeur décline des offres plus légères, qui exploitent les traitements mis au point par les analystes et packagées par les experts. Ainsi, pour créer des « Atlas Web », ces derniers disposent d’une interface dédiée : sélection d’un template, intégration de modules tels que recherche d’adresse, organisation des couches, choix de l’organigramme, du rythme de rechargement des données et des utilisateurs habilités se font sans écrire de code. Les « Viewers » naviguent alors dans les tableaux, les images, les graphiques dynamiques, les cartes, ils peuvent intégrer une fenêtre StreetView… Les indicateurs sont présentés de façon simple et prête à l’emploi, grâce à des légendes filtrées qui réduisent ce qui est visible à l’écran.
Avec les « Wizards », les « collaborateurs » bénéficient d’interfaces qui peuvent être centrées sur quelques requêtes packagées en langage métier. Ils explorent leurs indicateurs, construisent des rapports et sont guidés « pas à pas » dans les menus. « Pour créer un Wizard, explique Jérôme Guyot, les éléments de l’organigramme sont transformés en petits menus, qui sont ensuite organisés en blocs. »
Dès ce début d’année, les créateurs experts vont bénéficier d’un tableau de bord synthétique, qui leur permettra d’administrer leurs Atlas Web et leurs Wizards.
Une offre de services en ligne
Articque renforce également ses géoservices en ligne. Une interface de digitalisation sert à générer des fonds en GeoJson. Des dalles WMS et WMTS peuvent servir de fond de carte. Le géocodeur est également proposé sous forme de service en ligne. Il exploite la BANO* pour la France associée à un moteur sémantique maison. Il peut être utilisé en direct ou activé via une API pour traiter de gros fichiers. Enfin, avec Map&Data, l’éditeur propose un ensemble de données de cadrage avec sept mille indicateurs sociodémographiques annoncés.
Ainsi, petit à petit, Articque se repositionne, exploitant à fond les apports du Web et du Cloud pour mettre les cartes statistiques à la portée de tous. La politique de prix s’est adaptée à ce nouveau positionnement avec des offres essentiellement basées sur des abonnements mensuels, en fonction du profil d’utilisation.
* BANO : base nationale d’adresses ouverte