Ballon, bonheur et bonne route… Trois start-ups géocentriques à suivre
Catégorie: 3D, A l'actu, Contrats, Données, Entreprises, Environnement, Imagerie, Matériel/GPS, Réseaux/Transports, Secteur public, WebMapping
431 mots, environ 2 mn de lecture
Jeudi 8 février, c’était jour de présentation pour la troisième cohorte de résidents de l’accélérateur Urban-X de Brooklyn dédié à la ville de futur, financé par le groupe BMW et SOSV. Depuis l’automne, les neuf entreprises sélectionnées ont bénéficié d’un soutien actif pour aiguiser leur vision, leur business plan et leur pitch, avant de partir à l’assaut des financeurs. Retour sur trois start-ups, très géocentriques, qui pourraient changer le monde de l’information géographique.
Ballon
N’en déplaise à Elon Musk, la stratosphère offre un point de vue intéressant sur notre vieille planète. C’est en tout cas ce que défend Swiftera, qui propose de monter son capteur sur des ballons de haute altitude pour acquérir de l’imagerie verticale en très haute résolution, disponible avec un taux de revisite de quelques minutes et à un tarif défiant toute concurrence satellitaire. L’entreprise (dont l’un des fondateurs est passé par le CNES) vend déjà des données à Descartes Labs et Orbital Insight.
Entre les drones et les satellites, Swiftera a décidé de se faire une place dans l’imagerie très haute résolution.
Bonheur
Nous avons déjà mentionné la présence du français Qucit dans ce nouveau groupe de jeunes pousses. L’équipe bordelaise peaufine son positionnement pour percer sur le marché américain et défend son approche transversale. En construisant un modèle global de la ville et de ses activités, elle est capable de proposer plusieurs applications métiers qui peuvent interagir : prédiction des places de parking, de vélos en libre-service, sécurité routière mais également analyse du ressenti des habitants et des passants pour un plus grand bonheur urbain. Après l’aide au réaménagement de la place de la Nation, Raphaël Cherrier a profité de sa présentation pour annoncer un contrat avec la ville de Brooklyn.
Bonne route
Pour surveiller l’état des routes et des rues, RoadBotics propose d’utiliser une simple caméra couplée à un GPS placée à l’intérieur d’un véhicule classique, qui filme l’ensemble de la chaussée. Grâce à son logiciel et à ses algorithmes d’intelligence artificielle, l’entreprise peut produire une cartographie complète du réseau où chaque tronçon est classé en fonction de l’état de la chaussée. Ses clients (les services urbains) disposent ainsi d’une vision complète de leur territoire, sans inspection manuelle.
Leurs présentations à peine achevées, les équipes sont parties rencontrer des investisseurs… Lesquelles obtiendront leur soutien ?