Caribewave 2019 : une fois encore, les hackers se mobilisent
Catégorie: 3D, A l'actu, Cartographie, Données, Grand public, Logiciels, Matériel/GPS, Mobilité, Open Data, WebMapping
Pour l’exercice annuel Caribewave, les hackers ont encore fait preuve d’imagination. Du vélo chargeur de portable aux vues immersives des itinéraires vers les refuges en passant par des tests de conduite autonome open source… Il y en avait pour tous les curieux. Résumé en quelques images.
Le 15 mars 2019 à 10h, c’est l’éruption d’un volcan sous-marin au large de la Grenade qui a servi de base au scénario de Caribewave, l’exercice mondial d’alerte tsunami dans la zone caraïbe, mené sous l’égide de l’Unesco.
En Guadeloupe, l’équipe de HAND, le FabLab de Jarry, mais également les radioamateurs… bref, toute une série de « hackers citoyens » se sont mobilisés pour montrer comment les techniques numériques peuvent être utiles dans la gestion d’une crise majeure comme un tsunami.
Pour la première fois, plusieurs radioamateurs ont relayé l’alerte partie du Pacifique et la transmettre, avec une fois encore, plus d’efficacité que la Préfecture, comme en témoigne cet article.
Grâce à des capteurs légers et économiques, les transpondeurs des aéronefs et des bateaux ont été « mis sur écoute », permettant de suivre à la trace (et en cartes) les trajectoires d’une centaine d’entre eux, dont un pétrolier, qui auraient tous été impactés en cas de tsunami sur la zone…
À Deshaies, EXPLOIT, plateforme open source développée à l’université Paul Valéry de Montpellier, a permis une cartographie interactive vers les sites de refuge des écoles qui se sont mobilisées. Gaël Musquet, fondateur de HAND a également profité de l’exercice pour tester un « open pilot » sur une voiture, équipée de caméras permettant d’alimenter Mapillary en images immersives des parcours d’évacuation.
Du côté du FabLab de Jarry, le camion pirate (véritable laboratoire ambulant) est allé s’installer à Vieux Bourg pour une journée d’exercices et de présentations aux habitants et aux enfants des écoles. Recharger son téléphone portable avec « l’électrovélo », faire cuire son repas grâce à un canon à soleil, faire voler un drone… Une fois encore, les hackers ont montré qu’ils ne manquaient pas d’idées pour mobiliser les nouvelles technologies en cas de crise.