Confinement : GéoGrandEst s’adapte et tire les leçons de son premier webinaire
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Confinement général oblige, les infrastructures de données géographiques (IDG) ont du mal à assurer leur rôle d’animation. Formations, réunions, séminaires… tout doit être revu en mode virtuel. Certaines IDG se sont donc lancées dans les webinaires, avec succès comme en témoigne Brigitte Creusel, l’une des animatrices de GéoGrandEst.
Le 31 mars, vous avez organisé un webinaire baptisé « Quand la donnée se met en mode collaboratif ! ». Pourquoi ?
Cette rencontre était prévue sur une journée le 17 mars et nous avons donc dû l’annuler. Mais nous avions également prévu d’organiser un webinaire dans l’année. Nous n’avions pas encore de sujet et ce n’était pas une priorité… jusqu’au confinement. Nous avons saisi cette opportunité, d’autant plus que la Région a acquis des licences Livestorm. L’outil est assez simple, nous l’avons rapidement pris en main et les quatre intervenants prévus ont accepté de se prêter à l’exercice.
Comment ça s’est passé ?
Nous avons demandé aux intervenants de se filmer afin qu’ils puissent répondre en direct aux questions pendant le webinaire. Bien sûr, nous avons dû raccourcir les présentations à une vingtaine de minutes et nous avons renoncé aux ateliers prévus l’après-midi. Mais 90 participants ont suivi tout le webinaire pendant 1 h 30, ce qui est plus que la cinquantaine d’inscrits initialement prévus. Et il y a eu plus de 60 questions pendant le webinaire. Bref, ce fut un succès.
Quelles leçons en tirez-vous pour l’avenir ?
Notre IDG couvre un grand territoire et l’équipe d’animation est elle-même répartie sur trois sites, Strasbourg, Metz et Châlons-en-Champagne. Le webinaire nous a permis de toucher des gens dans tous les territoires, même ceux qui ne peuvent pas venir à nos réunions, par manque de temps ou qui n’ont pas l’autorisation pour de tels déplacements. De plus, nous avons mis en ligne les supports et les vidéos. Nous sommes en train de mettre en forme les questions/réponses pour alimenter la foire aux questions du site. Cela nous pousse à mieux capitaliser sur nos actions de sensibilisation, encore un point positif. Du coup, nous allons renouveler la formule, notamment pour les petites formations que nous organisons sur la prise en main de la plateforme. Cela permettra à plus de gens d’y participer et ils pourront se « rejouer » la formation s’ils ont oublié certains éléments. Ainsi, nous pouvons nous concentrer sur un accompagnement plus personnalisé par téléphone pour ceux qui en ont besoin. Par contre, les webinaires ne peuvent pas remplacer les réunions où il y a besoin d’une véritable animation, autour de la construction de projets communs par exemple.