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Esri sans limites

| 13 novembre 2015 | 0 commentaire

Catégorie: 3D, Cartographie, Données, Entreprises, Logiciels, Reportages, WebMapping

Deux cent cinquante-sept communications, une centaine de partenaires commerciaux, 2 500 participants… décidément, la conférence annuelle organisée par Esri France début octobre au palais des congrès de Versailles remporte un franc succès. Il faut dire que l’éditeur entend plus que jamais couvrir l’ensemble des besoins en information géographique.

Il est bien loin le temps où Esri se résumait à ARC/INFO, un logiciel SIG complet mais pas toujours évident à prendre en main. En 2015, l’éditeur milite pour un « système d’engagement » soutenu par « une architecture transformationnelle » ! Bref, de l’information géographique pour tous, partout, des plus experts aux plus néophytes afin « d’appliquer la géographie ».

Le discours fait un peu « maître du Monde », mais force est de constater que les solutions Esri s’adaptent à toutes sortes de configurations et de contextes. Ainsi, les contrôleurs de la SACEM utilisent une application mobile développée par Sword basée sur ArcGIS Runtime pour visualiser leurs tournées et connaître toutes les caractéristiques des clients à visiter. Quant aux utilisateurs plus traditionnels, ils luttent contre « les silos organisationnels » en rassemblant leurs applications au sein de portails.

Le SmartMapping dans ArcGIS : des assistants pour produire de « belles » cartes.

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Sur tous les fronts

Pourtant, pas de scoop cette année en termes d’architecture ou d’évolution majeure. L’éditeur a présenté toute une série de nouveautés afin d’étendre, encore et toujours, l’utilisation de ses technologies. Désormais, même Google semble être dans sa ligne de mire : ArcGIS Earth, qui doit sortir fin 2015, proposera gratuitement un globe virtuel sur lequel chacun pourra projeter ses données, exploiter les innombrables ressources du Web (dont ArcGIS Online et les services ArcGIS Server) ainsi que des KML. Plus besoin non plus de compléter les applications mobiles avec un TomTom ou autre application GPS puisque vous est proposé Navigator for ArcGIS, qui intègre directement les ressources du client, en mode connecté ou déconnecté. Ainsi, un utilisateur pourra être guidé directement vers le transformateur électrique ou le lampadaire qu’il doit inspecter.

Au premier semestre 2016, sera également proposée une chaîne générique de traitement de données acquises par des drones, directement dans l’univers ArcGIS. ArcGIS Pro va s’enrichir en termes de traitement d’images et intégrer des outils de classification supervisée.

Côté Big data, là encore, Esri n’a pas l’intention de se laisser distancer. Il gère aujourd’hui des données dans des bases NoSQL ou SAP Hana (base en mémoire). Il proposera également bientôt une extension GeoAnalytics qui permettra de réaliser des analyses parallélisées sur des données volumineuses en temps réel notamment (bases vectorielles, alphanumériques et images).

Pour faciliter l’exploitation de données géographiques, l’éditeur annonce pour début 2016 la possibilité d’exploiter des tuiles vectorielles. Ces dernières sont calculées sous ArcGIS Pro à partir de n’importe quel jeu de données vectorielles en exploitant un index sous forme de Quadtree. Quand l’application mobile ou Internet fait appel aux données, celles-ci arrivent plus rapidement sans charger la mémoire. De plus, elles peuvent changer d’habillage en fonction de choix du poste client car la symbolisation reste indépendante du cache des données.

Dans la poursuite de sa stratégie Cloud, Esri met l’accent sur ArcGIS Server et ArcGIS Online. Ce dernier s’enrichit de fonctions de cartographie et d’analyse spatiale qui étaient jusqu’alors réservées à l’environnement bureautique. C’est par exemple le cas pour le Smart Mapping, apparu en juillet dernier, qui guide l’utilisateur pas à pas dans la réalisation de toutes sortes de cartes originales respectant les règles de la sémiologie graphique.

Métiers
ArcOpole à l’heure de GEOMAP/IMAGIS
La communauté ArcOpole continue à s’étendre. Elle compte aujourd’hui 2 000 membres et 1 500 structures, principalement des collectivités locales. En mettant leurs moyens en commun, les membres du réseau accèdent à des applications dédiées à leurs métiers (foncier, réseaux, éclairage public…) plus ou moins personnalisables. Si certains payent pour d’autres, tout le monde semble s’y retrouver. Le rapprochement récent avec GEOMAP/IMAGIS, va amener de nouvelles applications clés en main aux utilisateurs ArcGIS, dont certaines seront en concurrence avec celles du programme arcOpole. Mais l’éditeur se veut rassurant : les modèles contributifs et commerciaux classiques sont compatibles et il y aura bien des applications et widgets gratuits aux côtés de ressources payantes plus finalisées.

 

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