Geoconcept, ça sert aussi à faire des cartes
Catégorie: A l'actu, Cartographie, Données, Grand public, Secteur public, Sécurité/défense
Malgré un discours centré sur la géoptimisation, la carte n’a pas été oubliée lors Geoworld Festival grâce à un concours de carte, où se sont affrontés l’IGN, Editerra, Kaliblue, Le Mont-sur-Lausanne et le Service d’incendie et de secours (SDIS) des Yvelines. Préparation des données, analyse, mise en forme… les cartographes et géomaticiens utilisateurs de Geoconcept ont dévoilé les dessous de leurs cartes. Explications en images.
Une carte pour lever le pied
Plus on roule vite, plus on a de chances d’avoir un accident. Voilà une évidence qu’Antoine Besnard du SDIS des Yvelines a choisi de montrer en carte, en faisant appel aux nouveaux modes de représentation de Geoconcept. Après avoir récupéré le nombre d’interventions sur les deux dernières années par carreau de 330 m de côté, il a appliqué une gamme colorée en fonction de la fréquence d’interventions dans l’année. Il a ensuite découpé le réseau routier de l’IGN en segments de moins d’un kilomètre afin d’en calculer les centroïdes. Il a ensuite affecté un niveau de vitesse moyenne à chaque point, une mesure issue d’une enquête menée en interne sur la vitesse de circulation des véhicules d’intervention. Cette autre variable est alors présentée sous forme de carte de chaleur. Le résultat parle de lui-même et a valu le premier prix au jeune géomaticien.
Carte en relief à l’IGN
Pour réaliser cette carte en relief de la Bretagne et du Cotentin de plus d’un mètre de large, l’IGN n’est appuyé sur le RGE Alti et sur le modèle numérique de terrain du SHOM, qu’il a ensuite fallu rabouté. À l’échelle du 1/380 000, ce fut assez facile, avoue Hervé Quinquenel, venu présenter la carte. Il a également fallu retravailler la BD Carto pour éliminer certaines informations routières et rajouter d’autres éléments tels que les noms des phares ou les îles anglo-normandes. Certains toponymes ont dû être déplacés avant impression sur PVC et thermoformage grâce à un moule réalisé en résine. Le résultat est saisissant grâce aux couleurs vives et à une déformation bien étudiée des reliefs terrestres et sous-marins. Disponible sur commande sur la boutique en ligne de l’IGN.
La montagne comme si vous y étiez
Le bureau d’étude grenoblois Kaliblue a développé toute une chaîne de production pour créer des cartes et plans pour les stations de montagne. Restitution photogrammétrique, création d’une maquette 3D des bâtiments, mise en forme de la végétation ou d’une représentation hivernale, déformation du relief pour bien mettre en valeur certaines vallées, intégration des pistes et activités… Geoconcept sert à toutes les étapes de ces créations artistico-cartographiques.
Plan de ville
À Le Mont-sur-Lausanne, 8 200 habitants, le service technique utilise Edilis, une application Geoconcept dédiée à la gestion communale. Grâce au plan de base constitué à partir des données de Swisstopo auxquelles ont été ajoutés les lignes de bus, les bâtiments communaux et des points d’intérêt, une carte de la ville est éditée, qui sert également de fond au portail cartographique.
Carte publicitaire
Pour réaliser ce plan touristique du centre commercial polygone de Béziers, Editerra a utilisé Geoconcept et Datadraw. Les cartographes ont ainsi ajouté les points d’intérêt et quelques itinéraires touristiques tout en respectant la charte graphique demandée par leur client.
À lire également : Avec Geoconcept, nous géoptimisons, vous géoptimisez, ils et elles géoptimisent…