Geoconcept mise sur la convivialité

Catégorie: Cartographie, Géomarketing, Logiciels, Reportages, WebMapping

Lors du Geoworld, le rassemblement annuel de ses utilisateurs, Geoconcept a choisi de mettre l’accent sur la convivialité : grandes pauses, déjeuner et cocktail dédiés aux discussions et aux retrouvailles, utilisateurs vantant les mérites de leur éditeur préféré, jeunes étudiants conquis par un logiciel qu’ils viennent de découvrir… Et quand le logiciel évolue, c’est surtout l’interface qui s’adapte aux nouveaux supports et à un public varié.

Depuis l’origine, Geoconcept a choisi la voie de la démocratisation des outils SIG. En misant sur les ordinateurs personnels, sur des interfaces guidant l’utilisateur pas à pas, puis sur des modules sachant « parler » métier, l’éditeur français a su convaincre de nombreux clients que faire une carte pouvait être simple. Entreprises privées, partenaires et services publics sont venus en témoigner à l’occasion du quinzième Geoworld organisé fin novembre à Paris. La simplicité de Geoconcept était un véritable différenciateur il y a quinze ans, à l’époque où les fonds d’écran noir et les interfaces en ligne de commande dominaient le marché. Mais aujourd’hui, à l’heure où tous les SIG bénéficient d’interfaces « modernes », « intuitives », « ergonomiques » (etc.), comment faire la différence ? L’éditeur a manifestement choisi de rester sur son credo initial.

Éloge de la simplicité

Ainsi, pour présenter les nouveautés de la version 7.3 du noyau, attendue pour le premier trimestre 2014, ce sont bien les améliorations de l’interface qui ont été mises en avant. Glissé/déposé pour importer des fichiers Excel ou Open Office, avec géocodage si nécessaire, import WFS plus simple, intégration des services Web de Here (ex-Nokia, ex-Navteq), liens directs avec MySQL ou SQL Server, copier/coller de cartes, de rapports…

Certaines fonctions visent également à simplifier la vie des utilisateurs. Ainsi, Geoconcept va désormais permettre de réaliser des analyses sur plusieurs champs à la fois (calcul de champs en masse), une fonction qui était jusqu’alors réservée aux modules géomarketing. Grâce au rapprochement avec Opti-Time, la sectorisation peut désormais se faire directement à partir de réseaux de points (et non plus uniquement par regroupement de secteurs) et le calcul d’itinéraires différencie mieux les types de véhicules tout en prenant en compte des contraintes supplémentaires (dont la fameuse eco taxe).

Par ailleurs, il sera bientôt possible de copier directement des attributs d’un objet à l’autre : remplir des champs manquant sur des tronçons de routes sera ainsi facilité.

Toutes ces nouveautés visent à limiter le nombre de clics nécessaires à la constitution des cartes. Idem côté mobile où l’interface pour tablettes tactiles s’affine. Le radio menu flottant est complété par des barres personnalisables (sélection et taille des icônes utilisées) qui offrent un accès direct à vingt-cinq fonctions de base (sélection, édition, navigation, création…).

Des néophytes aux experts

La prochaine version de Geoconcept intégrera en outre deux niveaux d’assistants pour les principales fonctions d’analyse thématique, de création d’isochrones, de graphes, d’import et d’export. Un premier niveau, adapté aux utilisateurs les plus néophytes, leur proposera un parcours rapide et très guidé dans les options. Le deuxième, dédié aux experts, affichera l’ensemble des options et sous-menus.

Côté web, le souci de simplification se poursuit avec plusieurs améliorations pour faciliter la publication de cartes, rapports et autres documents en ligne depuis Geoconcept, ainsi que dans leur manipulation depuis un navigateur.

Un nuage à l’horizon

Geoconcept ambitionne toujours d’être un grand SIG tout simple. Mais cette focalisation ne doit pas faire oublier les autres évolutions, notamment en termes d’architectures. Sur ce point, l’éditeur fait de la résistance et ne dispose toujours pas de solution sur le Cloud. Mais ça vient, promis ! Une offre est en cours de création avec Salesforce…