GEOMAP, IMAGIS : Ensemble, c’est tout

Catégorie: Cadastre, Cartographie, Entreprises, IDG/IDS, Logiciels, Marché, Mobilité, Reportages, Réseaux/Transports, Secteur public, Utilisateurs, WebMapping

Mi-mai à Lyon, GEOMAP et IMAGIS ont rassemblé leurs utilisateurs et présenté leur stratégie pour les trois ans à venir. Avec pour ambition de devenir « le numéro un français de l’édition et de l’intégration de solutions SIG métier », les deux ex-concurrents entendent prendre le temps nécessaire pour réaliser l’intégration de leurs produits en une seule gamme. En attendant, les nouveautés ne manquent pas.

« Personne n’a racheté personne » tiennent à rappeler Philippe Rouvière, désormais directeur commercial et Gilles Camus, président du groupe GEOMAP-IMAGIS. C’est d’autant plus vrai que les deux entreprises continuent à coexister, simplement chapeautées par une holding créée début février. « Il faudra encore une dizaine de mois pour fusionner les structures », précise Philippe Rouvière. Ce rapprochement n’en permet pas moins de constituer un groupe mieux armé pour peser sur le marché des applications métier en géomatique. Vingt personnes en recherche et développement, onze commerciaux, un effectif en France de 73 personnes sur quatre sites (Nîmes, où se situe désormais le siège, Chambéry, Rennes et Lyon), plus une soixantaine de personnes dans les filiales marocaines et tunisiennes. Pour combler les « trous » sur la carte, l’équipe annonce l’ouverture prochaine de bureaux en région parisienne et dans le Nord-Est. Il s’agit avant tout de maintenir une relation de proximité avec quelque 86 conseils généraux, plus de 2 000 collectivités locales, 44 opérateurs de réseaux et une quarantaine de clients privés… En mutualisant les ressources, le nouveau groupe entend développer son offre vers de nouveaux métiers, enrichir ses applications et dépenser moins d’énergie à gérer l’évolution des plateformes sur lesquelles elles sont basées (ArcGis, AutoCAD et MapGuide pour l’essentiel en matière de SIG, Oracle, Microsoft et outils opensource pour les bases de données).

Mais il faudra attendre environ trois ans pour voir arriver une offre unifiée, indépendante des plateformes au service de la route, des réseaux, de la gestion de patrimoine, des transports et des collectivités. Pour être sûr d’aller dans le bon sens et de bien comprendre les nouvelles problématiques métier, GEOMAP-IMAGIS lance une initiative baptisée IG-LAB, afin d’impliquer ses utilisateurs dans les spécifications de sa prochaine gamme « IG ». En attendant, chaque famille continue à évoluer tandis que certains modules communs feront progressivement leur apparition (métadonnées, mobilité…).

Côté routes

Parmi les nombreuses nouveautés présentées lors de ces deux journées, arrêtons-nous quelques instants sur l’offre dans le domaine routier. Côté IMAGIS, ImaROUTE et WebROUTE ont été complètement réécrits pour mieux tirer profit de la gamme ArcGIS sur laquelle ils s’appuient. Les fonctions, publiées sous forme de services, ont été redistribuées entre les deux applications, qui partagent désormais le même code ainsi qu’une seule base pour le référentiel routier. Les voies multiples sont gérées plus finement (au-delà des voies de droite et de gauche) tout comme les itinéraires. La nouvelle interface permet un contexte multi-utilisateur sur ImaROUTE ainsi que le travail en mode projet (plusieurs scenarios possibles). Les nouveautés de GEOMAP SIR 2014 portent elles aussi sur le mode projet, l’interface et l’organisation des menus. L’historique des modifications et des enchaînements de traitements peut être enregistré et utilisé pour revenir à des états antérieurs. Le requêteur a été totalement refondu pour plus de souplesse et il permet d’accéder à un outil complet de cartographie thématique, via un module intégré de CartoVista (édité par DBx GEOMATICS). La construction de vues synoptiques peut se faire directement dans les postes clients et non plus seulement au niveau de l’administrateur.

Tour de France des utilisateurs

Gestion du réseau de télécommunications haut débit au Grand Toulouse, organisation des patrouilles et édition de mains courantes informatisées dans le Haut-Rhin, programmation de travaux routiers dans le Maine-et-Loire, publication de fiches de randonnées dans la Drôme, gestion des routes, saisie embarquée et cartographie dans l’Oise, SIG multiservice en Mayenne… les utilisateurs qui ont pris la parole ont offert un véritable tour de France des usages possibles des applications GEOMAP-IMAGIS.

Illustration : 158-reportage-geomap-mobile

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