Gfi lance son Fablab
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Gfi Informatique a installé son tout nouveau Fablab au cœur du Cargo, le grand immeuble dédié au digital de la capitale. La société de service numérique y teste une nouvelle approche de l’innovation, en lien étroit avec ses clients.
« Si ce n’est pas vendu, ce n’est pas de l’innovation, c’est de la recherche » martèle Jean-François Gaudy, directeur de l’innovation chez Gfi. La société, bien connue des collectivités locales, a décidé de miser sur le l
ien étroit avec ses clients pour booster l’innovation. Et elle les accueille dans un lieu atypique, où ils peuvent affiner leurs problématiques, l’expérimenter en quelques heures à l’aide de briques qui sont autant de composants essentiels à toute transformation digitale : capteurs, stockage, communications, interfaces de visualisation, empaquetage d’applications, gestion des données… Même si les collectivités ne sont pas les premières à s’inscrire pour une journée de Fablab, les thématiques abordées devraient rapidement intéresser toutes celles qui se préoccupent de mobilité, de réseaux ou de ville intelligente. Les expérimentations menées avec Volvo Trucks sur l’utilisation des smartphones pour récupérer des données sur l’état des routes (en identifiant automatiquement par exemple les nids-de-poule), devraient permettre au constructeur de mieux planifier la maintenance des véhicules et de pousser les chauffeurs vers l’éco-conduite. Mais ces développements peuvent intéresser d’autres gestionnaires de flottes.
La Fablab permet également aux chercheurs accueillis en thèse ou en résidence de confronter leurs idées à la réalité des développements, de préparer des prototypes. Ainsi, Julien, en thèse à l’université de Strasbourg y peaufine un environnement de réalité augmentée collaboratif, avec une première application dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme. Stan Larroque, jeune « technical angel », étend les possibilités d’un casque de réalité virtuelle (open source), afin de prendre en compte l’environnement réel, grâce à deux caméras supplémentaires. Ainsi, l’utilisateur évolue dans son environnement réel tout en interagissant avec des éléments virtuels, le tout avec un niveau de précision et de réalisme qui n’a rien à voir avec Pokemon Go. Une approche très novatrice des interfaces homme machine qui semble intéresser l’armée de terre pour l’entraînement de ses soldats !