Google ou espace loisir ?
Catégorie: Cartographie, Données, Dossier : Sur les traces des touristes, Entreprises, Grand public, Institutions, Marché, Utilisateurs
Géolocalisation universelle
| Google : un géant incontournable |
| Booking.com ? Google Maps. Tripadvisor ? Google Maps. Airbnb ? Idem… Tous les grands sites du e-tourisme utilisent l’API de Google pour localiser hôtels, restaurants, hébergements, bons plans, activités, etc. Quelle est la part de ces sites dans le succès de Google Maps ? Quelle proportion du chiffre d’affaires de Google est liée au tourisme ? Impossible à mesurer. Il faut dire que l’entreprise propose une vision homogène essentielle qui permet une recherche sur n’importe quel point du globe. Mais Google s’impose également chez les acteurs nationaux comme la SNCF et Ouibus, le Club Med, ViaFrance ou Air France. Même les acteurs locaux utilisent Google Maps pour présenter leurs ressources, comme ViaRhona ou France Vélo Tourisme qui valorisent les grands itinéraires en vélo. « Nous avons commencé avec le Géoportail, mais quand il est passé en V3, les conditions tarifaires ont changé et l’effort financier était trop important pour nous » justifie Philippe Coupy, directeur de France Vélo Tourisme. |
| « L’enjeu pour les professionnels du tourisme est de référencer leur entreprise comme un point d’intérêt dans tous les fonds cartographiques de Google, Apple, Here… pour être présents dans les applis de guidage comme Waze ou les GPS de voiture, analyse Mathieu Bruc. D’autant plus que demain les voitures autonomes intégreront ces fonds de cartes pour guider les passagers jusqu’à leur point de chute. » |
Agrégateur national
| L’IGN : le Google Maps de l’outdoor ? |
 Développé par un sous-traitant à Toulouse, l’espace loisir de l’IGN occupe aujourd’hui quatre personnes à temps plein. Ici, une vue partielle d’une randonnée en VTT publiée par la métropole Nice Côte d’Azur. L’IGN tente de jouer les agrégateurs et fournisseurs de solutions de base. Avec son Espace loisirs, ouvert en mars 2015, il propose aux particuliers et professionnels de publier leurs randonnées, voire de les saisir directement ou d’intégrer une brique de visualisation dans leur propre site, comme l’a fait par exemple la Métropole Nice Côte d’Azur pour le VTT. « Aujourd’hui, les deux tiers des 8 500 parcours publiés viennent de la sphère publique » se félicite Jonathan Renault, responsable de l’Espace loisirs. C’est Visorando qui fournit le plus de parcours (2 200), les autres grands partenaires se limitant à quelques centaines : fédération française de randonnée, de cyclotourisme, parcs national des Écrins et du Mercantour. Des plug-in permettent de publier directement des itinéraires depuis certaines plateformes comme Visorando, Geotrek ou Cirkwi. « De plus, nous avons une cinquantaine de particuliers qui contribuent très activement, complète Jonathan Renault. D’après les discussions que nous avons eu avec des visiteurs lors du dernier salon destination nature, les parcours bien décrits, même s’ils émanent de particuliers, sont appréciés. » Les utilisateurs sont-ils des touristes ? Difficile à savoir sans analyse précise. Le site n’existe qu’en français, ce qui limite son attrait pour les voyageurs étrangers. Il affichait cependant 45 000 visiteurs en mars 2016. |
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