Le Maroc a maintenant son satellite d’observation de la Terre
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Le Maroc a lancé son premier satellite d’observation de la Terre le 8 novembre 2017. D’un coût de 500 millions d’euros, il est issu d’un partenariat avec Thales Alenia Space et Airbus.
©Airbus
D’abord appelé Morocco EO Sat1 puis rebaptisé Mohammed VI-A, le premier satellite d’observation de la Terre marocain a rejoint son orbite le 7 novembre depuis Kourou à bord d’un lanceur Vega. Fruit d’un partenariat avec la France, le satellite a été construit par le consortium Thales Alenia Space et Airbus. Il sera complété en 2018 par un jumeau afin de former une constellation de type Pléiades améliorée. Car Mohammed VI-A reprend les grandes caractéristiques de la constellation française avec une résolution de 70 cm, une fauchée de 20 km et une capacité de revisite quotidienne de l’ensemble du territoire marocain, une fois que son binôme l’aura rejoint. Le contrôle des opérations se fera depuis un centre proche de l’aéroport de Rabat-Salé.
De multiples usages
Le pays prend ainsi son indépendance en termes d’observation de la terre et compte sur ses capacités d’acquisition pour développer de nombreux usages : cartographie du cadastre, occupation des sols, prévision des récoltes, surveillance des risques agricoles, suivi des paramètres environnementaux, du littoral, de la désertification, mais également aménagement du territoire et suivi des mouvements aux frontières. Dans une interview à 2M.ma, Karim Tajmouati, directeur général de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie concluait : ce projet « hissera le Maroc au niveau de ce qui se pratique en matière d’applications d’imagerie satellitaire à l’échelle internationale ».
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