Les nouvelles visées de Géo.RM

Catégorie: A l'actu, Cadastre, Cartographie, Entreprises, Matériel/GPS, Secteur public, WebMapping

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Laurent Tasserit a repris les rênes de Géo.RM au printemps 2016, à la suite du départ à la retraite de Patrice Roy. Depuis, l’entreprise étend son spectre d’activités dans la géomatique. MapInfo, mais également QGIS et Bing Maps sont maintenant au cœur de ses savoir-faire.

Basée à Poitiers, Géo.RM s’est fait connaître pour ses compétences autour de MapInfo, son application de saisie de données terrain en mode déconnecté CartoLander, ainsi que sa gamme de GPS, vendus en ligne sur sa Géo-Boutique. Depuis plus d’un an, elle assure la distribution de Bing Maps en France pour les usages professionnels.

Au plus près de Bing Maps

« Nous avons été en contact direct avec Ricky Brundritt, le patron de Bing Maps chez Microsoft, explique le nouveau président. En fait, Microsoft a changé sa façon d’aborder la distribution mondiale du produit après avoir constaté que les entités pays vendaient bien les applications Microsoft, sauf la cartographie. L’éditeur a donc décidé de s’appuyer sur un réseau plus restreint de petites entreprises spécialisées, d’où le rapprochement avec Géo.RM. »

Car le concurrent trop souvent oublié de Google Maps a plusieurs atouts dans sa manche : un contrat plus clair et moins onéreux (la licence n’est payante qu’à partir de 125 000 transactions par an), un géocodage précis, une présence mondiale (même en Chine), l’intégration de données météo en temps réel… De plus, « les clients ont tous des logiciels Microsoft installés sur leurs postes. La marque est liée au monde du travail, ce qui n’est pas le cas de Google qui est vu comme une entreprise de publicité, » se félicite Laurent Tasserit. L’API Bing Maps est par exemple exploitée dans tous les portails Cityway, la filiale de Transdev dédiée à l’information voyageur. Sur le site Web de Longchamp, c’est Bing qui localise l’ensemble des points de vente.

Plus bureau d’études que distributeur de logiciels

Géo.RM continue à travailler avec Pitney Bowes, l’éditeur de MapInfo. Bien sûr, la vente de logiciels n’est plus ce qu’elle était. Mais cela ne dérange pas Laurent Tasserit : « Nous sommes une société d’informatique dans la géomatique. Notre métier, c’est de faire du projet et du logiciel. On n’est pas des pousseurs de boîtes. » Désormais, l’équipe s’appuie sur les différentes API et autres logiciels Pitney Bowes tels que Spectrum pour construire des solutions spécifiques, comme pour Groupama et sa future application de « trajet le plus sûr », qui fait le lien entre données d’accidentologie et calcul d’itinéraires. QGIS fait également partie de sa panoplie de compétences, notamment en termes de formation.

Enfin, grâce aux développements effectués pour la Gendarmerie Nationale, CartoLander dispose aujourd’hui d’un petit frère sous Android, CartoLander Medium, qui a été lancé en fin d’année 2017.

« En 2018, nous allons développer des packages associant GPS de haute précision et CartoLander, avec des interfaces et à des prix adaptés aux géomaticiens, puisque tout le monde doit désormais faire de la saisie en « classe A ». Nous avons également d’autres projets sous le coude » promet Laurent Tasserit. À suivre.

Pour en savoir plus sur Bing Maps, voir le blog : https://blogs.bing.com/maps/