Objets connectés, on vous aime, on vous déteste
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Alors que les objets connectés font la une, et que nos industriels français ont été accueillis comme des héros à leur retour de Las Vegas, les Google Glass inquiètent certains professionnels.
Les objets connectés ont eu un énorme succès au dernier Consummer Electronic Show (CES) de Las Vegas. C’est même la première fois que cette foire à l’informatique, qui existe depuis plus de trente ans, fait la une des journaux télévisés. Il faut dire que les constructeurs ne manquent pas d’imagination pour inventer toutes sortes d’applications. Et les Français ne sont pas en reste comme Withings qui a remporté un prix pour son capteur Aura, permettant d’évaluer la qualité de votre sommeil ou Rafi Haladjian, l’inventeur du Nabaztag qui y a présenté Mother. Netatmo a été récompensé pour June, son bracelet d’alerte au coup de soleil et Parrot pour son mini-drone. Mais si les produits attirent, ils ne font pas tous l’unanimité.
Haro sur les Google glass
Ainsi, le 16 janvier, une automobiliste américaine a été jugée à San Diego en Californie pour conduite « en état de distraction », comprenez, avec des Google Glass sur le nez. Heureusement, elle a pu prouver que ses lunettes n’étaient pas allumées lorsqu’elle a été interpelée et elle n’a finalement été jugée que pour son excès de vitesse. Plusieurs États américains ont les lunettes Google dans le collimateur et certains en ont interdit l’usage au volant. Pourtant, elles peuvent détecter un épisode de microsommeil et réveiller leur utilisateur à temps, nous explique Drivesafe.
Les juges ne sont pas les seuls à craindre les lunettes Google. Patrons de boîtes de nuit et de casino ne les voient pas arriver d’un bon œil, craignant tricheries et films indélicats. Pas encore officiellement commercialisées et déjà dans le collimateur ?