L’été fut « green » pour L’Europe vue du ciel
Catégorie: Données, Entreprises, Imagerie, Matériel/GPS
Voilà un peu plus d’un an que L’Europe vue du ciel s’est équipée d’un nouvel avion de prises de vues baptisé « Green Observer ». Économe en carburant, doté d’un capteur à 100 millions de pixels, il n’a pas chômé cet été, grâce à de bonnes conditions météo.
Normandie, Bretagne, Moselle, Occitanie… Green Observer a eu un printemps et un été bien chargés. Début juillet, il a part exemple couvert en quatre jours plus de 700 km2 dans la région toulousaine, afin de produire des orthophotographies à 5 et 10 cm de résolution et des images obliques. « Si l’importance des surfaces à couvrir ne posait pas de difficulté en soi, détaille Christophe Schiltz, responsable cartographie numérique chez L’Europe vue du ciel, le fait de devoir évoluer pour la majeure partie de la mission dans un des espaces aériens les plus fréquentés de France a nécessité une parfaite préparation en amont, puis une très bonne coordination avec les contrôleurs de l’approche de Blagnac durant chaque créneau de vol. »
Léger et durable
Il faut dire que Green Observer possède plusieurs atouts. Plus léger que les bimoteurs et monomoteurs généralement utilisés en photographie aérienne, il consomme beaucoup moins de carburant, tout en gardant une bonne autonomie de vol et une grande capacité d’acquisition. Du coup, les frais fixes inhérents à chaque mission sont réduits, ce qui augmente d’autant sa souplesse d’utilisation. Grâce à la focale de 110 mm de son capteur, il peut également acquérir des images en milieu urbain avec de faibles dévers sans nécessiter de trop forts recouvrements. Bref, L’Europe vue du ciel arrive à proposer des prestations d’orthophotographie à des prix très serrés (comptez 20 000 euros pour une centaine de kilomètres carrés à 5 cm de résolution).
Mais l’entreprise mise également sur les mises à jour partielles des orthophotographies couvrant de larges territoires. « En profitant d’une opportunité de déplacement de l’avion dans le Nord, nous avons par exemple effectué une mise à jour de quelques kilomètres carrés pour la métropole lilloise, sous couverture nuageuse intégrale, donc sans aucune ombre en mai dernier » se réjouit Christophe Schiltz. De quoi désormais concurrencer même les drones !