Quand hackathon rime avec leçon
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Il ne suffit pas de mettre des données ouvertes à tous en ligne pour réussir son open data. C’est l’une des conclusions du rapport sénatorial qui souligne « la persistance de difficultés techniques et méthodologiques, tenant d’abord au format des données… » ainsi qu’aux moyens humains et financiers mis en œuvre. Le hackathon organisé mi-juin par l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) en est le parfait exemple. Les 35 participants répartis dans trois ateliers ont passé plus de temps à récupérer les données qu’à les exploiter, car les interfaces et les formats (du système d’information sur l’eau mais également d’autres sites européens) restent complexes pour des réutilisateurs. Le croisement de données passe également par des clés communes d’identification (code INSEE pour les communes par exemple), qui ne sont pas gérées de manière uniforme par les différents serveurs. L’office entend bien tirer les leçons de ces difficultés, même si elles n’ont pas empêché les participants de réaliser des cartes intéressantes.