Webmapping foncier : LINA, épisode 1.4
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LKSpatialist vient de lancer une nouvelle version de LINA, sa solution de webmapping destinée aux professionnels du foncier et de l’immobilier. Au menu : une interface rénovée et de nouvelles données.
Avec à peine trois ans d’existence, LKSpatialist fait désormais figure de précurseur dans le monde de plus en plus populaire de la cartographie en ligne des données foncières et immobilières. Grâce à une analyse détaillée de toutes les caractéristiques et contraintes qui peuvent peser sur une parcelle, la start-up montpelliéraine a su séduire les grands promoteurs immobiliers. Véritable assistant de prospection, LINA leur permet, en quelques clics, d’évaluer le potentiel de telle ou telle parcelle. Aujourd’hui disponible sur une dizaine d’agglomérations (et bientôt sur la totalité du Grand Paris), l’application s’enrichit de nouvelles données et fonctionnalités.
Place à la carte
Cette nouvelle version de LINA redonne toute son importance à la fenêtre cartographique, qui occupe une bonne partie de l’écran. Les analyses se font avant tout au niveau cadastral, sur lequel sont désormais différenciés les types de bâti (dur, léger…). S’y superposent les plans locaux d’urbanisme (approuvés et en cours d’approbation quand ils sont publiés), plans de prévention des risques et autres zonages. Cette nouvelle version sait également exploiter d’autres fonds de cartes tels que l’orthophotographie et le relief (issus du RGE Alti). À gauche, s’ouvre le panneau de recherche et de sélection des données, des parcelles à étudier, des couches à visualiser. Désormais complètement multicritères, les recherches peuvent être mémorisées afin d’étudier plus en détail les parcelles retournées.
Encore plus de critères
À droite, les informations attributaires sont réparties en trois onglets, qui déclenchent des sous-menus : les critères réglementaires, de proximité et les documents ou annexes. De nouvelles variables sont analysées pour permettre aux promoteurs de cibler leurs actions : servitudes de mixité sociale, zones de desserte pour les transports collectifs… Outre une première estimation des surfaces de planchers possibles, de nouveaux calculs sont proposés (emplacements de parking) et de nouvelles règles sont prises en compte (implantations aux limites séparatives). Une icône d’alerte signale toute information qui peut mettre à mal le projet de construction (une limite de PPR, de ZAD…). Un outil de remembrement fait son apparition, qui relance l’ensemble des calculs sur les parcelles mitoyennes sélectionnées.
L’entreprise vient également de signer un partenariat avec Explore, afin d’intégrer les permis de construire concernant des personnes morales sur trois ans. Avec Adéquation, LKSpatialist va proposer une option permettant de calculer la charge foncière d’une parcelle.
LKSpatialist fait le pari de l’analyse détaillée des parcelles afin d’en déduire un potentiel de construction ou d’aménagement. Pour cela, elle s’appuie sur ses « ingénieurs fonciers », capables de décrypter et de mettre en base de données de nombreuses règles d’urbanisme. Parmi les prochains chantiers de l’équipe, la 3D, sujet sur lequel elle travaille avec l’IGN, dans le cadre de l’incubation IGNfab. Mais la modélisation des règles permettant une forme de pré-instruction 3D des permis de construire pose de nombreux problèmes, notamment celui de concerner chacun des segments qui constituent le contour d’une parcelle ou d’un bâtiment.