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BIM multi-échelle : le système D marche toujours

Catégorie: 3D, A l'actu, Domaines, Données, Logiciels, Marché, Open Data

Le BIM (building information management) fait plus que jamais recette comme le montre la nouvelle édition de BIM World qui s’est tenue les 29 et 30 mars à la Défense. Ce ne sont plus les solutions d’acquisition de données mobiles et de restitution en réalité virtuelle qui tiennent la place, mais bien les offres logicielles de gestion ainsi que les services d’intégration et d’accompagnement.

Rien qu’avec des données en open data, Bionatics propose une maquette 3D du Grand Lyon associant bâtiments et données SIG.

Le BIM multi-échelle est-il pour bientôt ? Le logiciel capable de réconcilier dans une même base de données évolutive et « intelligente » des bâtiments et leur environnement géographique, n’est-il encore qu’un doux rêve ? Tous les spécialistes le reconnaissent, l’heure est encore au bricolage entre les suites logicielles. « Même si nous limitons maintenant le nombre de produits différents, il faut encore jongler » reconnaît Benjamin Thébaud de Land’Act, croisé au détour d’une allée, venu, lui aussi, chercher l’outil idéal. Et si Autodesk fait la promotion de solutions plus intégrées, c’est encore Revit qui domine le marché, et de loin. Car pour la majorité des visiteurs du salon, BIM égal IFC*, point barre. Du coup, pour les paysagistes de Land’Act, l’enjeu est bien de modéliser les éléments du paysage (les arbres, les espaces verts…) sous forme d’IFC. Mais tout est à inventer dans ce domaine, auquel les éditeurs et donneurs d’ordre sont peu sensibilisés. De plus, si tous les éléments d’un paysage sont modélisés sous forme de composants, certains ne risquent-ils pas de se passer d’une analyse paysagère ?

Mais cela n’empêche pas d’avancer et les maquettes 3D de territoires s’apprêtent à accueillir des modèles BIM. Ainsi, Bionatics couplait sur Courbevoie des représentations de bâtiments en BIM (simplifiées) aux données SIG au sein d’une même interface 3D interactive. « C’est une demande forte de nos clients, particulièrement dans les collectivités locales » précise Stéphane Gourgout, directeur de Bionatics. Après l’open data, la dataviz et la 3D, les géomaticiens de demain devront bien se doter de compétences BIM.

  • IFC : Les « Industry Foundation Classes » permettent de décrire tous les éléments composant un bâtiment
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