Atout Qlik pour Articque

Catégorie: Cartographie, Entreprises, Géomarketing, Reportages, Utilisateurs, WebMapping

Lors de son congrès annuel qui s’est tenu fin janvier 2015 à Paris, Articque a présenté le dernier né de sa gamme : Articque Map for QlikView. Cette extension donne un nouvel atout à l’éditeur tourangeau, qui accède ainsi à un réseau mondial de distributeurs. Ce fut aussi l’occasion de découvrir en avant-premières les nouveautés de la version 7 de Cartes & Données.

Articque a toujours voulu démocratiser la cartographie. Rien ne fait plus plaisir à Georges-Antoine Strauch, son fondateur, que de voir un contrôleur de gestion ou un responsable des ressources humaines défiler à la barre des clients témoins.

Néophytes aux commandes                                                                          

Et cette année, on a parlé recrutement d’agents pour la SNCF, location de charriots élévateurs et sectorisation commerciale des visiteurs médicaux chez Pierre Fabre. Autant de casse-tête que les solutions Articque ont aidé à résoudre. Ici, on ne parle pas de SIG, à peine de bases de données, mais surtout de cartes ! Certains n’hésitent pas à explorer les représentations les plus originales. Ainsi, Olivier Rob, responsable de l’optimisation commerciale aux laboratoires Pierre Fabre a fait appel aux anamorphoses pour réorganiser ses secteurs commerciaux. Il a commencé par représenter la charge de travail à l’échelle de la France (chiffre d’affaires et nombre de clients) sous forme d’anamorphose. Il a ensuite appliqué une grille régulière de 32 points, « business équidistants ». Une fois reprojetés dans un espace euclidien, ces points ont permis de définir l’origine des nouveaux secteurs, constitués en prenant en compte le marché et les déplacements. L’approche n’est peut-être pas la plus classique mais elle a permis d’expliquer la démarche aux nombreux collaborateurs concernés. C’est ce même souci d’explication par la carte qui a sans doute sauvé Acces Industrie, spécialiste de la location de nacelles et de chariots télescopiques pour le secteur du BTP. Quand Francis Bastian reprend les rênes du contrôle de gestion en 2004, l’entreprise dispose d’un réseau d’une douzaine d’agences et d’un parc de deux mille machines. Ayant déjà derrière lui une longue carrière dans le BTP, le spécialiste financier a pris l’habitude de construire un indicateur du potentiel économique de ses secteurs commerciaux sous Excel. Population, produit intérieur brut, surfaces des permis de construire accordés et déclaration d’ouvertures de chantier… lui donnent une bonne vision du marché possible. Mais il pêche sur les outils : Excel et Paint ne permettent pas d’en donner une vision précise et de définir des secteurs où implanter de nouvelles agences. Le contrôleur de gestion décide d’investir dans Cartes & Données, ce qui va permettre, entre autres, de convaincre GE Capital d’entrer au capital. Résultat, l’entreprise est maintenant à la tête d’un réseau d’une trentaine d’agences et de cinq mille machines. Les cartes ont également permis aux responsables d’agence d’être forces de proposition dans l’organisation du réseau commercial et de mieux facturer les frais de transport.

Un pied dans la business intelligence

Pour son entrée dans le monde de la business intelligence et de l’exploration de données, Articque a choisi de miser sur QlikView. Malgré la présence de plusieurs solutions de SIG/cartographie au catalogue de l’éditeur suédois, Map for QlikView mise sur une intégration complète dans l’univers Qlik et sur son savoir-faire. Une approche qui a manifestement conquis la direction des ressources humaines de la SNCF qui a développé le projet RHumba (ressources humaines, bilans et analyses) en quelques semaines qui lui permet par exemple un suivi précis et cartographique de l’absentéisme.

 

Une V7 de Cartes & Données en avril

Cartes & Données peut continuer à être utilisé en mode bureautique, mais il sera également disponible en mode full web. La prochaine version de Cartes & Données a également été dévoilée. Le noyau a été redéveloppé de façon à pouvoir être totalement intégré dans une application Web. Résultat, le logiciel peut être accessible depuis un simple navigateur, dispose d’une API qui permet de construire des assistants personnalisés et s’enrichit d’une vision sémantique. Les documents produits par les utilisateurs sont ainsi « marqués » (utilisation de OWL) ce qui permet de les retrouver facilement, de suggérer d’autres données ou représentations, etc. Cette nouvelle approche en ligne favorise également la création de communautés et l’échange de bonnes pratiques, méthodes et organigrammes entre utilisateurs.