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Business Geografic passe en mode GEO

Catégorie: Cartographie, Environnement, Logiciels, Mobilité, Reportages, Réseaux/Transports, Secteur public, Utilisateurs, WebMapping

Avec les rachats de Simalis et d’I2G, Business Geografic entend bien tirer le meilleur des trois mondes. Adepte de l’évolution maîtrisée, l’éditeur lyonnais mise sur la création d’une nouvelle plateforme, baptisée GEO, qui enrichit progressivement ses gammes Aigle et Dynmap. Démonstrations en images devant les utilisateurs réunis les 21 et 22 mai derniers.

Business Geografic a-t-il trouvé la bonne réponse à la difficile question de l’intégration de différentes gammes de produits acquis par croissance externe ? Si le regroupement de plusieurs PME dans le même secteur permet effectivement d’atteindre « une taille critique » comme le souhaite Amaël Grivel, le directeur général de Business Geografic, « proposer une alternative crédible aux solutions dont l’intelligence est à l’étranger » et « devenir le champion français des SIG » est une autre affaire. Car il est sans doute plus facile de partir d’une page blanche pour construire une offre innovante, cohérente et compréhensible.

Le pari de l’évolution douce

L’éditeur a choisi de miser sur l’évolution douce, qui préserve les acquis de ses clients, et notamment leurs habitudes de travail ainsi que les nombreuses applications qu’ils ont développées. Ainsi, les gammes Aigle et Dynmap continuent à exister et à évoluer, tout comme les applications métier dédiées au cadastre, à la création d’observatoires, à la gestion des routes etc. L’intégration et l’émergence d’une nouvelle génération de produits plus unifiée se font par la création d’une plateforme intermédiaire, qui concentre les principales innovations et les ressources communes, désormais baptisée GEO.

Les menus contextualisés et les palettes d’outils escamotables facilitent l’interaction dans les applications. Ici, un exemple sur le cadastre.

Les menus contextualisés et les palettes d’outils escamotables facilitent l’interaction dans les applications. Ici, un exemple sur le cadastre.

Même si son nom n’a été dévoilé officiellement qu’en mai, les premiers éléments en sont visibles et exploitables depuis la fin de l’année dernière sous forme de géoservices, exploitables aussi bien par Dynmap que par Aigle : géocodage, calcul d’itinéraires ou d’isochrones. Les deux noyaux logiciels bénéficient également depuis quelques mois d’un lien direct vers un générateur de plans grand public, qui permet de construire en quelques clics des applications interactives simples en html5 (et donc aussi exploitables sur tablettes et smartphones) à partir de cartes construites sous Dynmap ou Aigle. Les dernières versions de ces deux environnements, sorties au printemps accèdent désormais aux mêmes bases de données. Ainsi, Dynmap 9 ne passe plus par un format spécifique et se connecte directement à Oracle, MySQL ou PostGre/PostGIS. « L’hétérogénéité des données est gérée de façon transparente pour l’utilisateur, via le cache UBIIK, une base de données NoSQL » explique Thierry Peuzin, directeur R&D. Les versions suivantes, déjà baptisées DynMap.GEO et Aigle.GEO poursuivront le mouvement. Elles sont annoncées pour la fin 2015 et sortiront en même temps que les versions « GEOifiées » des applications métier (GEOZonage, GEOCadastre, GEOXalis en coédition avec Operis…). Un GEOgénérateur sera également disponible pour développer des applications professionnelles et grand public. Le tout accompagné d’une gamme d’API (REST côté client, PHP, Java, Javascript côté serveur). L’API GEO permettra de compléter les développements, mais n’impliquera pas de redévelopper les applications existantes.

Jointure multi-tables dans le GEOgénérateur.

Jointure multi-tables dans le GEOgénérateur.

Un « look and feel » original

La plateforme GEO bénéficie d’une refonte complète de l’interface et d’une allure plutôt originale, à l’ergonomie savamment étudiée, qui semble séduire les utilisateurs qui ont chaleureusement applaudi les démonstrations. À gauche le catalogue des ressources où sont présentés tous les éléments qui composent une application : couches, tables, styles, fiches d’informations, requêtes… qui sont ainsi partageables entre applications. La partie centrale est consacrée à la fenêtre carte et la partie de droite aux propriétés des objets. Fenêtre StreetView, album photos en ligne, flux RSS, éléments multimédias… de nombreux compléments peuvent enrichir très rapidement les applications. Les menus sont désormais totalement contextualisés (n’apparaissent que les fonctions disponibles en fonction du contexte) et les palettes d’outils sont escamotables et apparaissent au plus près des éléments qui les concernent. Ajoutez une bonne dose de glissé/déposé et, en une trentaine de minutes, Fanny Le Chatelier, ingénieure marketing produit, a réalisé une application pour valoriser hôtels et richesses touristiques autour de quelques étapes du prochain Tour de France en Midi-Pyrénées. Chapeau !

 

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