[Covid-19] Surmortalité en Ile-de-France : L’ORS publie une première étude cartographique
Catégorie: Cartographie, Environnement, Recherche, Ressources diverses
L’ORS publie une étude posant les bases d’une analyse géographique de la surmortalité liée au Covid-19 en Ile de France à l’échelle des intercommunalités et des communes.
« Avec la pandémie de Covid-19, de fortes inégalités sociales de diffusion du virus sont apparues révélant des disparités de morbidité et de survie des personnes. À la demande de l’ARS Île-de-France, les premiers éléments de cette surmortalité ont été analysés par l’ORS à l’échelle des départements au mois de mai. Cette deuxième publication, propose, à partir des données relatives aux décès domiciliés de l’Insee, une analyse géographique plus fine, sur les communes et intercommunalités et sur une période plus longue de mars et avril.
Les éléments à retenir :
- La comptabilisation du nombre de décès domiciliés entre les mois de mars et d’avril 2020 rapporté aux décès observés en moyenne annuelle sur la même période entre 2015 et 2019, indique une surmortalité particulièrement marquée dans certains secteurs d’Île-de-France et notamment dans les intercommunalités de Plaine Commune, Est Ensemble et Roissy-Pays de France, ou dans des communes telles que Sarcelle, Fleury-Mérogis, Savigny-le-Temple ou Grigny.
- Alors que la Covid-19 semble être plus meurtrière parmi les personnes les plus âgées, la géographie de la surmortalité en période de Covid 19 ne suit pas la géographie de l’indice de vieillesse des populations communales ou intercommunales.
- La carte de la surmortalité semble en revanche avoir plus de lien avec la géographie sociale et urbaine. Avec les nouvelles données fournies par l’Insee sur les décès domiciliés à la commune et à l’intercommunalité, il va devenir possible de procéder à des analyses plus poussées des corrélations entre surmortalité, caractéristiques socio-démographies des populations et contextes de vie.
Ces données sont précieuses pour renforcer la prévention et assurer le contrôle de l’épidémie avec l’ensemble des acteurs régionaux. »
Bonjour, Il semblerait que ce ne soit pas l’APUR mais bien L’IPR (L’Institut Paris Région) qui publie cette étude.
Cordialement,