Et si les drones flottaient ?
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Avant d’installer un équipement hydraulique, EDF a besoin de connaître la vie de la rivière concernée : y a t-il beaucoup de poissons ? Quelles espèces sont présentes ? L’entreprise doit également mesurer régulièrement l’ensablement de ses barrages. Jusqu’à présent, tous ces relevés sont fait grâce à des équipes de plongeurs, qu’il faut parfois envoyer avec leur Zodiac en haute montagne, et qui risquent des accidents dans les grands cours d’eau. Grâce à CT2MC, petite PME implantée à Savoie Technolac, EDF a sans doute trouvé la solution : les drones aquatiques. L’entreprise a en effet mis au point une série de drones parfaitement étanches qui peuvent effectuer des relevés bathymétriques, prendre des vidéos géolocalisées et même faire de la stéréoscopie pourvu qu’ils soient équipés de deux capteurs synchronisés. CT2MC va poursuivre le développement de ses drones, en intégrant par exemple des outils de traitement d’image, des capacités de guidage automatique avec évitement des obstacles (baigneurs ou autre)… Elle planche également sur un concept de drone sous-marin. À quand Litto3D réalisé par un drone ?
Encore en phase de test, le projet Galemys mené par le Centre d’ingénierie hydraulique et CT2MC, va permettre à EDF de connaître les peuplements piscicoles lors de ses projets d’implantation sur les grandes rivières à l’aide d’un drone aquatique baptisé Spyboat. Ici, le modèle Swann en pleine démonstration sur le lac du Bourget.
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