FME 2018, un nouveau cru sous le signe des économies
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Dans un monde où l’information géographique est de plus en plus partagée, diffusée, réutilisée… des outils ETL* comme FME, qui assurent transformation de formats, de schémas et de données ont plus que jamais leur utilité. Plus de cent cinquante utilisatrices et utilisateurs de FME avaient ainsi bravé la grève de la SNCF pour assister à la conférence FME World Tour parisienne organisée par Veremes le 24 mai dernier. L’occasion de découvrir les nouveautés de la version 2018, mais également de discuter licences, méthodes et retours d’expériences.
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« Comment je suis devenu millionnaire avec FME », tel était le titre d’une conférence à laquelle Olivier Gayte, le président de Veremes, a assisté et qui lui a donné l’idée du thème de la journée FME 2018 : La réduction des coûts. Comment faire ? Tout d’abord, passer dans le Cloud, dont Olivier Gayte a souligné les nombreux avantages : possibilité de choisir entre une approche plateforme, infrastructure ou service, disposer d’une plus grande sécurité, d’une meilleure disponibilité, d’un budget maîtrisé, etc. Aura-t-il convaincu ses utilisateurs, qui disposent souvent d’une simple licence Desktop ? Les mois à venir nous le diront.
Bonne nouvelle, après les licences gratuites pour l’enseignement et l’humanitaire, Safe Software propose désormais des licences gratuites pour les particuliers.
En attendant le grand virage du Cloud, plusieurs nouveautés de la gamme FME sont effectivement placées sous le signe de l’optimisation.
Gagner du temps
Des signets repliables, une console de logs plus lisible qui fait clairement ressortir les alertes et les erreurs… FME 2018 travaille sur l’ergonomie pour permettre aux utilisateurs de mieux s’y retrouver, même dans les traitements complexes.
Des signets repliables : commode, mais à manipuler avec précaution. (cliquez pour voir l’animation)
La performance est également accrue, par l’optimisation du moteur, l’apparition du copier/coller de paramètres entre transformers, mais surtout par la nouvelle possibilité de calculer un cache à chaque étape d’un traitement. Concrètement, l’approche prend plus de temps et de place disque lors du premier traitement puisqu’il faut calculer les caches intermédiaires. Mais ensuite, plus besoin de tout rejouer à chaque erreur, ce qui, au final, s’avère avantageux. Notons également la notion de tolérance qui s’applique à plusieurs transformers géométriques et réjouira celles et ceux qui utilisent FME pour valider des dépôts de données.
Parmi les 435 nouveaux formats proposés, PDF, Word et PowerPoint ouvrent de nouvelles perspectives en termes de rapports.
FME Server bénéficie également de plusieurs améliorations qui facilitent le travail tout en améliorant la sécurité des données et des traitements : les fichiers sources peuvent être sélectionnés par simple glissé/déposé, un Workspace Viewer permet de consulter un traitement FME sans ouvrir Workbench. Le concept de file d’attente devient plus modulable de façon à optimiser les ressources tandis que le logiciel s’installe désormais sur des architectures plus complexes.
FME 2018 intègre les formats qui s’imposent dans le domaine de la cartographie et de la navigation indoors, tels que AVF (Apple Venue Format), Google, HERE… ce qui permet de l’utiliser pour transformer ses plans techniques en outils de communication exploités par les applications mobiles.
La journée a également été l’occasion de découvrir une nouvelle famille de transformers signés Veremes pour gérer les plans de corps de rue simplifiés, vendus sous forme d’une extension payante (1 500 € avec un an de maintenance).
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- ETL : Extract Tranform and Load.
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