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Les futures ramblas de Toulouse passent par la 3D pour revenir en 2D

Catégorie: 3D, A l'actu, Données, Entreprises, Matériel/GPS, Réseaux/Transports, Secteur public

414 mots

Fin 2019, les allées Jean Jaurès qui relient la gare de Matabiau à la place Wilson seront devenues des « ramblas », avec un large espace piétonnier et boisé. Pour doter les intervenants de plans détaillés, la métropole a fait appel à 3DSI. L’entreprise a dû déployer un large pannel d’outils de mesure.

Réaménagement complet des circulations, création d’un terre-plein central, prolongement du parking sous-terrain… Avec ses 700 mètres de long, ses 60 de large et ses 4 niveaux de profondeur, le projet des allées Jean Jaurès a de quoi impressionner. Pour 3DSI, chargé de réaliser le plan topographique détaillé de l’état actuel, ce fut l’occasion d’associer plusieurs techniques d’acquisition, présentées lors de la conférence 3D de Leica Geosystems mi-mars dernier.

Un chantier au pas de course

« Nous devions réaliser un plan topographique au 1/200 des affleurants ainsi que des 3 niveaux de parking jusqu’au niveau du métro, le tout en quinze jours, rappelle Tristan Llorca de 3DSI. Impossible à réaliser avec des méthodes traditionnelles. » Du coup, l’entreprise choisit l’acquisition massive de points. Un scanner à mesure de phase HDS7000 et une Scanstation C10 ont été utilisés pour les zones étroites et fines, nécessitant une longue portée. Installée sur un pick-up, une plateforme mobile Pegasus, comprenant caméras, scanner et centrale inertielle a effectué les relevés des parkings. Des GPS ont également été mobilisés pour acquérir des points de calage. « Le premier jour du chantier, on n’a pas eu de chance, il a plu. On n’a rien pu faire. Le deuxième jour, on a eu deux heures pour faire tous les relevés extérieurs. Le troisième, on a pu faire les relevés du parking, » détaille le gérant de 3DSI. Car utiliser un système mobile n’est pas simple en milieu contraint. Il faut avancer à une vitesse régulière, ne pas s’arrêter, limiter la présence des autres véhicules, etc. « Pour la voirie, il y a eu 14 km d’acquisition. Pour le parking, 3 km alors qu’il ne fait que 300 mètres de long. Il a fallu cinq jours à temps plein pour effectuer tout le recalage des données » complète Tristan Llorca. Après de multiples contrôles, exploitant notamment les données du SIG de la métropole, trois personnes ont été mobilisées pendant quatre jours pour produire le plan topographique complet de la zone. Même si le nuage 3D ne faisait pas partie des livrables, 3DSI le garde à la disposition de son client…

Un extrait du plan topo livré

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