Quand l’espace éclaire la justice… et inversement
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Avec la « crise » des gilets jaunes, les géographes ont été invités à la grande table médiatique. Parmi eux, Jacques Lévy, Professeur à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et à l’université de Reims, membre du rhizome Chôros. À ses yeux, c’est de bien de justice spatiale qu’il s’agit et les participants au mouvement en ont bien conscience. Son dernier livre « Théorie de la justice spatiale » détaille son analyse.
« Le mouvement politique des gilets jaunes confirme que le débat sur la justice se joue aussi, et peut-être désormais d’abord, sur les réseaux et les territoires, l’espace et la spatialité. Nos concitoyens parlent de justice et d’espace, spontanément et intelligemment » explique Jacque Lévy dans une tribune parue dans Libération. Dans « Théorie de la justice spatiale », Jacques Lévy, Jean-Nicolas Faucherie et Ana Póvoas proposent de revisiter la complexe relation entre espace et justice en s‘appuyant sur des études empiriques menées en Europe qui ont largement laissé la voix aux habitants.
Après avoir fait le tour des conceptions de la justice, ils essayent de cerner le champ de la justice spatiale, à travers de nombreux questionnements. Les habitants ont-ils vraiment le choix de leur lieu de vie ? L’urbanisation est-elle, en soi, une injustice ? Comment répartir les services publics ? C’est quoi l’égalité des territoires ? À qui appartient l’espace public ?… En passant par la case spatiale, les trois chercheurs du rhizome Chôros mettent le doigt sur les enjeux contemporains de la justice et sur l’implication citoyenne.
Théorie de la justice spatiale : géographies du juste et de l’injuste, Jacques Lévy, Jean-Nicolas Fauchille et Ana Póvoas chez Odile Jacob en octobre 2018.
- Prix : 24,90 €, à acheter ou commander dans votre librairie préférée.
– Recension de l’ouvrage sur le site des Clionautes sous ce lien
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