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L’occupation du sol nationale à grande échelle se précise

| 20 mai 2013 | 0 commentaire

Catégorie: Cartographie, Données, Environnement, IDG/IDS, Imagerie, INSPIRE, Institutions, Premium, Reportages, Satellite/Spatial, Secteur public

Le projet de base d’occupation du sol à grande échelle porté par l’IGN est un bon exemple de produit qui ne pourra pas être conçu, produit et diffusé sans une collaboration étroite entre de multiples acteurs. À l’occasion des journées des dynamiques régionales, Thierry Touzet, en charge du projet à l’IGN et Benoit Gourgand du CERTU ont présenté son état d’avancement.

« La future occupation du sol à grande échelle doit s’appuyer sur une ossature nationale, parfois appelée squelette, qui est constituée d’une partie des réseaux et/ou des espaces publics et sur une description différente de l’occupation du sol. L’occupation du sol ne fait donc plus référence à une nomenclature à plusieurs niveaux, comme pour Corine Land Cover, mais une base de données où chaque polygone de territoire est vu sous quatre dimensions » explique la note de cadrage en ligne sur le portail géomatique du CERTU. L’ossature se basera sur le RGE. La nomenclature permettra de respecter la directive INSPIRE qui dissocie l’occupation du sol (« Land cover », thème 2 de l’annexe 1) et son usage (« Land use », thème 4 de l’annexe 3). Les quatre attributs proposés sont les suivants : la couverture (physionomie du terrain : zone bâtie, vigne…), l’usage (la fonction : terrain de chasse, infrastructure sportive…), la morphologie (vue macroscopique : milieu forestier fermé, urbain continu…) et, enfin, la caractéristique, permettant « de caractériser un état ponctuel, présent et passé ou spécifique des milieux » (culture irriguée pluriannuelle par exemple).

Quelques éléments de la nomencalure

Quelques éléments de la nomencalure

Un comité d’orientation, piloté par l’IGN et sa tutelle (ministère de l’Écologie), auquel les collectivités et services déconcentrés sont invités à participer, a tenu sa première réunion le 9 avril dernier. Car l’IGN ne pourra agir seul sur ce dossier et il doit rester à l’écoute de ses utilisateurs potentiels. Plusieurs IDG ont produit des bases régionales dont la précision géométrique est compatible avec le projet national, d’autres ont des projets plus ou moins avancés. Seront-elles intégrables ? Comment concilier différentes modes de production, précisions des sources, etc. ? Comment construire un produit avec un minimum d’homogénéité ? Quid enfin du modèle économique de cette nouvelle production de l’IGN ? Autant de questions qui n’ont pas encore de réponse. « Nous allons commencer par rechercher des partenariats. Nous nous donnons trois ans pour produire ensemble les premiers éléments de la base. Ensuite, nous compléterons » explique Thierry Touzet.

– La proposition de nomenclature et la note de cadrage sont accessibles sur le site www.geomatique-aln.fr et font l’objet d’un appel à commentaires

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