Bertrand Monthubert, nouveau président du CNIG
Catégorie: A l'actu, IDG/IDS, INSPIRE, Institutions
Bertrand Monthubert, conseiller régional en Occitanie qui connaît bien le monde de l’information géographique prend la présidence du CNIG, le conseil national de l’information géographique.
Nommé par décret du ministre de la transition écologique le 9 avril, Bertrand Monthubert devient donc le nouveau président du CNIG, succédant à Roland Courteau, sénateur de l’Aude jusqu’en 2020, qui était en poste depuis plus de dix ans.
Rappelons que le CNIG a officiellement été créé en 1985, puis réorganisé en 2011 par décret. Il a pour mission « d’éclairer le Gouvernement dans le domaine de l’information géographique, notamment pour ce qui concerne la coordination des contributions des acteurs concernés et »l’amélioration des interfaces entre ces derniers. Il prend en compte les besoins exprimés et en particulier les »besoins des utilisateurs. Il peut formuler des avis sur toute question relative à l’information géographique. »Il peut être consulté par les ministres concernés sur les projets de textes législatifs et réglementaires ainsi que »sur toute question relative à l’information géographique. »
Une nouvelle vision pour un CNIG en évolution
À la suite de la mission parlementaire menée par Valeria Faure-Muntian sur les données géographiques souveraines, prônant un renforcement des missions du CNIG, nombreux étaient ceux qui pensaient que la député allait prendre la tête d’un CNIG renouvelé. Mais c’est finalement Bertrand Monthubert, fin connaisseur du secteur de l’information géographique et du numérique en général qui a accepté le poste.
En effet, Bertrand Monthubert, professeur de mathématique, ancien président de l’université Toulouse III, conseiller régional en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, est également le fondateur d’Occitanie Data (devenu Ekitia en 2021) et président d’OPenIG, l’infrastructure de données géographique d’Occitanie. Ses interventions sur l’éthique et la souveraineté aux GéoDataDays illustrent une vision marquée par l’importance des coopérations entre acteurs territoriaux publics et privés. Des coopérations essentielles pour disposer des données géographiques nécessaires aux politiques publiques, tout en préservant la souveraineté nationale.
Entre Sébastien Soriano à la tête de l’IGN et Bertrand Monthubert au CNIG, s’installe une nouvelle génération de décideurs qui a une vision de l’information géographique beaucoup plus ouverte, collaborative, à l’écoute d’un écosystème associant structures publiques et privées dans tout le pays, qu’il s’agit d’aider à se développer… Une vision à développer rapidement pour faire face aux nouveaux enjeux territoriaux.