No Banner to display

FME : plus interprète que traducteur

Catégorie: Cadastre, Cartographie, Environnement, IDG/IDS, INSPIRE, Logiciels, Reportages, Réseaux/Transports, Secteur public, WebMapping

Voilà vingt ans que FME a été créé au Canada. Le couteau suisse de la donnée géographique, qui comprenait 9 formats dans sa première version en affiche désormais 325. Au cours des années et des versions, le roi des ETL* géographiques est passé de la traduction à l’interprétation et propose des fonctions dignes des meilleurs SIG.

Environ cent vingt personnes ont participé à l’étape française du FME World Tour organisée par Veremes et ses partenaires le 27 mars dernier. Le logiciel est devenu une pierre angulaire essentielle pour bon nombre de SIG, comme l’a rappelé Nathalie Letessier de Créteil Plaine Centrale. Il sert bien sûr à charger dans la base Oracle centralisée les données saisies par les services ou mises à disposition par les partenaires de la collectivité. Mais il assure également l’alimentation des nombreux clients de la base, qu’il s’agisse de générer quotidiennement certaines couches pour le serveur Internet bâti sur WGS (Web Geo Services) ou de créer des fichiers Excel pour comptabiliser les stationnements gênants par quartier. Car FME est aujourd’hui plus qu’un simple traducteur de formats. La multiplication des traitements possibles et leur administration de plus en plus fine au sein d’outils comme GTF, son lien avec des interfaces cartographiques ou son exploitation directe sous forme de service Web lui permettent d’intervenir à de nombreuses étapes de la vie des données géographiques.

Un gestionnaire de données

FME est largement utilisé pour contrôler et valider des jeux de données. À l’heure d’INSPIRE, sa capacité à gérer de nombreux profils GML risque d’en intéresser plus d’un. Veremes a présenté une nouvelle application de chargement de données cadastrales, GMC, tandis que son partenaire suisse INSER a expliqué comment sa plateforme Geopol facilite les traitements et leur contrôle.

La nouvelle version de GTF, console d’administration des traitements FME développée par Veremes accessible en mode client/serveur, prend elle aussi de l’ampleur : catalogage, partage des traitements, mise en place d’abonnements à certains traitements ou de traitements réalisés automatiquement dès le dépôt d’un jeu de données dans un répertoire… L’application se dote d’une interface cartographique (basée sur OpenLayers) qui peut par exemple spécifier l’étendue géographique d’un traitement. Il est désormais possible d’intégrer directement des traitements FME dans n’importe quel site Web. Ainsi, en quelques clics, un petit formulaire interactif signalant un événement culturel dans la ville avec géolocalisation sur fond Google Maps ou OSM peut être mis en place.

Production de documents et de services Web

FME devient également un outil au service de la production de cartes et d’applications. Il sait par exemple générer directement des PDF 3D de projets BIM, et suivre en temps réel sur Google Maps des impacts de foudre ou générer des mises en pages cartographiques.

Mapnick Rasterizer, l’une des nouveautés de l’édition 2014, s’appuie sur l’outil de rédaction cartographique open source utilisé par OpenStreetMap. Il sert à générer des cartes de type plan de ville directement depuis FME. Organisation des couches, habillage, écritures, lissage, intégration de symboles, gestion des conflits entre objets, écritures, etc., tout est programmable via un transformer, sans écrire de code.

En France, les utilisateurs de FME desktop restent largement majoritaires. Veremes s’est associé à Frédéric Eichelbrenner (sur la photo) pour créer Ellipso Facto, qui a pour mission d’assurer la promotion de GTF à l'international ainsi que de développer le marché autour de FME Server et FME Cloud.

En France, les utilisateurs de FME desktop restent largement majoritaires. Veremes s’est associé à Frédéric Eichelbrenner (sur la photo) pour créer Ellipso Facto, qui a pour mission d’assurer la promotion de GTF à l’international ainsi que de développer le marché autour de FME Server et FME Cloud.

Une plateforme accessible en ligne

Après FME desktop et FME Server, Safe propose aujourd’hui un troisième mode d’utilisation, le cloud. Cette version hébergée de FME Server permet d’adapter sa configuration à ses besoins. Optimisée pour le traitement de données elles-mêmes stockées dans le cloud, elle est proposée sous forme de paiement à l’heure d’utilisation (de 1 à 13 dollars selon le nombre de processeurs et la mémoire vive configurés) ou d’abonnements annuels.

  • ETL : Extract, Transform and Load. Désigne les logiciels permettant le traitement massif de données entre applications.

 

Print Friendly, PDF & Email
Signaler un contenu

Laisser un commentaire

No Banner to display

No Banner to display