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Inondations : question de mémoire

| 17 octobre 2014 | 0 commentaire

Catégorie: A l'actu, Données, Environnement, Utilisateurs

La législation restrictive qui est de mise dans l’hexagone est-elle la meilleure solution pour limiter les risques majeurs, qu’ils soient dits naturels ou technologiques ?

Les différentes plaques qui marquent le niveau des crues au pont de Watergate, près de la cathédrale de Worcester, la plus haute date de 1770. © Copyright Philip Halling

Les différentes plaques qui marquent le niveau des crues au pont de Watergate, près de la cathédrale de Worcester, la plus haute date de 1770. © Copyright Philip Halling

Les églises d’Europe regorgent d’ex-voto qui relatent les événements anciens et permettent à tout un chacun de ne pas les oublier. Les Britanniques et les Allemands ont également choisi de valoriser les événements passés. Ils ont reconstitué l’histoire des risques et n’hésitent pas à installer de grandes plaques, comme autant de repères visuels au cœur du tissu urbain. Les visites pédagogiques sont également courantes afin de sensibiliser les jeunes générations. « En 1962 à Hambourg, une crue de l’Elbe a fait plusieurs centaines de victimes et submergé 20 % de la ville. Des plaques montrent les différents niveaux du fleuve depuis le XVIIe siècle. Même si aucun règlement n’interdit la construction dans les zones les plus touchées, personne ne songe à y faire construire quoi que ce soit, tant la mémoire du risque est vivante » rapporte Emmanuel Garnier, historien du climat et membre du conseil scientifique de l’Association française pour la prévention des catastrophes naturelles.

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