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Perception de l’espace urbain : Qucit réinvente le sondage

| 12 décembre 2019 | 0 commentaire

Catégorie: Données, Entreprises, Environnement, Reportages, Secteur public

Environ 2 mn de lecture

Espace perçu et intelligence artificielle peuvent-ils faire bon ménage dans la ville intelligente ? C’est ce que propose la startup bordelaise Qucit avec son offre « Qucit Comfort » qui cartographie la perception de l’espace urbain.

Qucit Comfort

Pour rendre la ville plus humaine, Qucit propose un mélange d’IA et de sondage.

« Remettre l’usager au cœur des villes », tel est le défi auquel s’attaque Qucit, à travers son offre Comfort. Un enjeu qui intéresse les aménageurs et les élus, bien conscients que la ville intelligente ne peut se limiter à une accumulation d’objets connectés au service d’un hyperviseur. Désormais, dans leurs tableaux de bord, ils peuvent inclure des couches cartographiques qui mettent en perspective la ville ressentie par celles et ceux qui la pratiquent.

Un modèle prédictif à base d’IA

Comment ? Spécialiste des algorithmes prédictifs, Qucit a fait ses premières armes sur les vélos (prévisions d’utilisation des vélos en libre-service à Bordeaux notamment), avant d’étendre son approche à d’autres sujets (fréquentation des parkings, prévision de circulation routière). L’entreprise a également construit un modèle prédictif géolocalisé du confort urbain, décliné en quatre thèmes (beauté, espaces verts, stress et propreté). Chaque axe est modélisé grâce à un certain nombre de données, soigneusement sélectionnées au cours des différentes expérimentations menées sur la place de la Nation ainsi que dans différentes villes américaines.

Qucit Comfort

Qucit Comfort sur Paris

Des données géographiques

Aujourd’hui, Qucit a modélisé le confort urbain ressenti sur tout Paris intra-muros. « En données géographiques d’entrée, nous utilisons beaucoup OpenStreetMap, explique Raphaël Cherrier, CEO et fondateur de l’entreprise. La présence d’arbres dans la rue et à proximité, de bancs, d’écoles, de bureaux de Poste, les types de rues, etc. Les données temporelles sont également importantes : la météo, le calendrier… »

Un sondage géolocalisé

Afin de « caler » le modèle, Qucit fait appel à des sondages finement géolocalisés, effectués dans la rue. « Ce sont des étudiants de l’EIVP qui ont interrogé 1 744 personnes en deux semaines dans toute Paris, encadrés par nos équipes. Une série de questions permettait de préciser leur perception de la rue et du quartier, précise Raphaël Cherrier. Une partie de ces données a servi à entraîner le modèle, l’autre à prédire les résultats sur environ 9 000 hectares de la capitale, divisés en hexagones de 300 mètres de diamètre. » Les profils des habitants sont, eux aussi, pris en compte.

Qucit ComfortUn tableau de bord

Données brutes et couches cartographiques alimentent ensuite un tableau de bord, qui offre différentes visualisations sur le confort urbain perçu et permet d’effectuer des requêtes (zones notées agréables en termes d’espaces verts mais peu propres, etc.).

Qucit Comfort

Une visualisation originale de Qucit Comfort sous forme de nuages de mots

« Jusqu’à présent, avec nos clients, nous avons plutôt travaillé à l’échelle du quartier, d’une zone d’activité, conclut Raphaël Cherrier. Grâce à ce démonstrateur sur Paris, nous montrons que nous savons changer d’échelle ».

 

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