Quelques usages en images
Catégorie: Cartographie, Données, Dossier : Géomatique et décision, Entreprises, Géomarketing, Grand public, Institutions, Logiciels, Mobilité, Réseaux/Transports, Utilisateurs
465 mots, environ 2 mn de lecture
Le géodécisionnel a fait découvrir la puissance de la carte à des utilisateurs fort éloignés du SIG, ou situés juste à côté. Illustration à travers quelques exemples.
Île-de-France mobilités (anciennement STIF)
Développé par Sword, le nouveau site d’Île-de-France mobilités (web et application mobile) intègre désormais des données sur les déplacements en Velib, avec une dimension prédictive issue de l’analyse historique pour prévoir s’il y aura de la place sur un arceau (ce sont les algorithmes de QUCIT qui sont utilisés). Pour renseigner sur les différents modes de transport en temps réel, des liens vers des bases de données très variées sont établis. (pour en savoir plus sur les différentes technologies intégrées dans le site voir : https://www.vianavigo.com/mentions-legales)
Gendarmerie Nationale
L’Intranet de la Gendarmerie nationale intègre une dimension géographique en lien avec son système décisionnel SAP/Business Objects. Avec des requêtes préparées et des analyses multidimensionnelles entre les types de délits, les catégories, les zones, les agresseurs… un travail réalisé par Galigéo.
Carrefour Property
Carrefour property a une vision plus fine de son patrimoine immobilier et de ses boutiques, ce qui lui permet de mieux les louer grâce à Articque MAP. Une application décrite dans l’article Carrefour ajoute une touche carto à la gestion de son patrimoine immobilier
ADEUS
A l’occasion du #PentahoDay 2017, Sylvain Decloix, responsable pôle BI chez Atol Conseils et Développements, a présenté le projet “Portail de données” de l’ADEUS, l’Agence de développement et d’urbanisme de l’agglomération Strasbourgeoise.
Saint-Quentin-en-Yvelines
« Nous avons eu plusieurs projets pour faire le lien entre notre SIG et nos bases métiers » explique Sabine Fotia, chef de projet SIG à l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Autour des équipements sportifs puis, plus généralement, des équipements publics en 2010, une application a été créée pour lier le SIG sous ArcGIS aux bases Oracle, Access et Excel concernées…
Mais le seul véritable lien avec les outils de Business Intelligence de la collectivité s’est fait autour de la sécurité routière. L’office départemental de la sécurité routière fournit depuis 2006 des données annuelles des accidents, qu’il s’agissait d’analyser. Les services des ressources humaines et des achats étant équipés de QlikView, la solution fut retenue pour exploiter ce nouveau fichier. En 2012, une première application a été développée avec une représentation cartographique minimale, selon les grands quartiers. À la demande des utilisateurs, cette version a été améliorée avec l’introduction du module KliqMap, qui assure un lien dynamique avec ArcGIS et permet de projeter des indices sur les tronçons de voirie, de multiplier les angles d’analyse. « Depuis, on utilise toujours QlikView, mais avec une approche minimaliste de la cartographie, reconnaît Sabine Fotia. On n’a pas de demande des utilisateurs pour aller plus loin. » Et en tant qu’utilisateur chevronné des SIG, c’est plutôt vers ArcGIS Insight que l’équipe se tourne pour analyser des flux de données de plus en plus volumineux.
À lire dans ce dossier
- La géomatique, ça sert aussi à prendre des décisions
- Business Intelligence, un marché attractif
- Entre géo et décisions
- Quelques usages en images
- SNI met des cartes au cœur de ses décisions
- Rapprochement décisionnel et géomatique : les acteurs traditionnels du SIG risquent de rater le coche
- Business intelligence, et après ?