No Banner to display

TENEVIA met la vidéo au service des inondations

Catégorie: Contrats, Dossier : Voyage au pays des géo-innovations, Entreprises, Environnement, Imagerie, Matériel/GPS

Portrait d’innovateurs

 

L’idée de TENEVIA est née dans le laboratoire de recherche Edytem du CNRS à l’université de Savoie dès la fin des années 1990. Mais il aura fallu plusieurs années de maturation pour que Georges-Marie Saulnier, son inventeur, rencontre Arnaud Brun, un géographe travaillant dans une association de gestion de l’eau en Haute-Savoie et que le déclic se fasse en 2010. L’approche est simple en apparence : à l’aide des images acquises par des caméras vidéo montées sur des poteaux, calculer automatiquement les hauteurs d’eau mais également la vitesse et les débits des cours d’eau. Une innovation qui associe pourtant matériel, algorithmes et connectique, avec une touche de SIG, car les données ainsi constituées alimentent des bases de données spatiales.

TENEVIA est née de la rencontre d’un chercheur confirmé, Georges-Marie Saulnier, et d’un jeune géographe, Arnaud Brun. Leur conseil ? « La clé du développement des PME, c’est de s’appuyer sur des partenaires. Si les partenariats ne se font pas avec vous, ils se feront sans vous ! »

TENEVIA est née de la rencontre d’un chercheur confirmé, Georges-Marie Saulnier, et d’un jeune géographe, Arnaud Brun. Leur conseil ? « La clé du développement des PME, c’est de s’appuyer sur des partenaires. Si les partenariats ne se font pas avec vous, ils se feront sans vous ! »

« On nous a beaucoup demandé comment un chercheur confirmé comme Georges-Marie Saulnier avait pu s’associer avec un petit jeune comme moi » s’amuse Arnaud Brun. Mais le jeune homme apporte la dose d’insouciance nécessaire à toute entreprise entrepreneuriale. Il est rapidement mandaté par l’université de Savoie pour valoriser le projet de recherche. Il bénéficie alors de soutiens institutionnels via des structures regroupées depuis 2015 dans la SATT de Grenoble Alpes. Le premier contrat pour le suivi de bassin versant de Megève permet de créer l’entreprise en juin 2012. Pendant cette année de maturation, l’idée s’étoffe. Le même principe peut s’appliquer ailleurs : suivi de la fonte des neiges, surveillance des nuages pour les parcs photovoltaïques… Aujourd’hui, TENEVIA propose quatre briques techniques.

Soutenue par le ministère de la recherche, TENEVIA a bénéficié de multiples financements : 30 000 € pour les études techniques et de brevetabilité, un prêt d’honneur de 60 000 € via le réseau Entreprendre Savoie, des économies personnelles… de quoi tenir jusqu’à la première levée de fonds en juin dernier. Une holding financière, BPIfrance et le soutien du fond d’investissement régional de Total… ont alors permis d’atteindre 300 000 € de fonds propres et d’envisager une croissance à l’international. Le statut de jeune entreprise universitaire et innovante implique un fort allégement de charges. Aujourd’hui, TENEVIA compte sept salariés et dispose de ses propres bureaux dans la banlieue grenobloise. Parmi ses clients, citons La Compagnie nationale du Rhône (CNR), EDF et plusieurs agglomérations.

« Notre mission est d’être fournisseur d’informations pour nos clients, informations qui les aident dans leurs missions. Le SIG nous est rapidement apparu comme un moyen de faciliter l’intégration des données » détaille Arnaud Brun. Le programme start-up d’Esri lui offre l’accès aux logiciels et la garantie d’une bonne interopérabilité des systèmes.

Même si l’entreprise est consciente de tout l’apport des dispositifs publics d’aide dont elle a bénéficié, elle doit maintenant assurer seule son avenir. La recherche de financements privés s’avère un véritable parcours du combattant.

À lire dans ce dossier

Print Friendly, PDF & Email
Signaler un contenu

Laisser un commentaire

No Banner to display

No Banner to display